Modeste employé de banque, Guy n’est pas malheureux d’habiter à Free City, malgré les meurtres et braquages au quotidien. Mais le jour où il découvre qu’il n’est qu’un personnage non-joueur, ses ambitions changent.
C’est un jour sans fin pour Guy. Mariah Carey dans les oreilles, chemise bleue uniforme, salutations matinales à Goldie, son poisson rouge, un café avec deux sucres à l’emporter et un sourire aux clients depuis son guichet : « Ne passez pas une bonne journée, mais une excellente journée ! » Il lui suffira alors de chausser des lunettes pour voir enfin le monde tel qu’il est. Un immense jeu vidéo dans lequel il n’est qu’un Sim manipulé par des avatars et des trolls.
Free Guy s’adresse avant tout aux geeks qui s’animent devant les gamers sur Twitch, danses de Fortnite, boucliers Marvel et sabres laser Star Wars. Mais avant de passer son tour, on peut y déceler aussi les réflexions du Truman show et l’action ludique du Ready Player One spielbergien. Dans le rôle du gars ordinaire à la chemisette, le sympathique Ryan Reynolds retrouve un humour à la Deadpool, plus grand public néanmoins. Si l’on accepte de jouer le jeu, le film, qui rappelle qu’il n’y a pas que les écrans dans la vie, devient un vrai joystick, d’autant plus en 4DX.
(7/10)
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