Comment comprendre la politique de Blumhouse et ses distributeurs ? Stretch n'est toujours pas sorti en salles, ils ont des dizaines de projets qui donne sacrément envie dans les tiroirs, tournés et qui traine depuis des années. Et ils sortent Jessabelle en DTV (oui c'est de la merde, mais c'est sorti) et Gallows dans les salles...
Et avec ce film, ils tendent réellement le bâton pour se le prendre dans la tronche. Premiére scéne : Nous sommes en 1993, une piéce de théâtre est en représentation dans un collége, et joué par les éléves. La piéce s'appelle The Gallows et voit son personnage principal être pendu. Ca ne se passe comme prévu et le bonhomme finit réellement pendu devant une salle affolée. 20 ans plus tard, le même établissement décide de rejouer la même piéce en hommage (morbide comme hommage d'ailleurs...). Et pendant que Ryan s'amuse à filmer toute la préparation (parceque bon, c'est du found footage), on se rend compte que l'acteur n'est pas bon du tout et que c'est mal barré. Ryan lui propose de saccager la scéne au soir pour que la représentation ne puisse pas avoir lieu. Ils se retrouvent donc à trois, lui, Ryan et sa petite amie Cassidy et croise Pfeiffer qui passait par là par hasard, et qui a lui taper dans l'oeil. Et en fait, ils sont même plus puisqu'une présence rôde dans le coin...


Si les 50 premiéres minutes se moquent gentiment du spectateur à coup de faux jump-scare et d'humour débile, la suite est encore pire. En effet, il semble que les réalisateurs ne supportent pas de laisser quoi que ce soit hors champs. Ainsi, chaque mort qui a lieu se retrouve constamment filmé de maniére classique avec des personnages l'entendant, se ruant sur les lieux et n'y trouvant plus rien, puis on la revoit d'une autre maniére grâce à n'importe quel caméra ou smartphone qui traînait par chance par là. La méthode est déjà franchement mauvaise mais le film se permet en plus de ne pas être cohérent dans son histoire, dans sa maniére de filmer, et dans ses personnages. Autant dire que rien ne tient la route. A part une scéne... celle de la bande annonce qui a donner envie à certain de voir le film... ça fait léger quand même...

DavidRumeaux
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le 22 juil. 2015

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David Rumeaux

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