Tout au long de sa filmographie, Night Shyamalan a exploré et interrogé, avec originalité et virtuosité, les croyances qui fondent nos sociétés et forgent nos individualités. Avec Glass, le cinéaste américain reprend son métier à tisser en repartant et en fusionnant les univers des films Incassable et Split.


Nous retrouvons nos protagonistes, dont les dons exceptionnels (la force, la multiplicité des personnalités, l'intelligence surhumaine) seront profondément questionnés et remis en cause par une psychiatre obstinée à leur faire comprendre que tout n'est qu'illusion. C'est donc dans un hôpital psychiatrique à l'atmosphère glaçante que le docteur Ellie Staple va tenter de faire imploser cette caverne des fantasmes.


Véritable labyrinthe psychologique, Glass ne nous perd pourtant pas, tout en nous livrant de véritables moments de bravoure s'agissant des scènes d'action. La dernière partie, pourtant la plus périlleuse, est en réalité la plus réussie. Une fois de plus, l'intelligence du scénario de Night Shyamalan parvient à nous surprendre et à poursuivre cette belle réflexion sur nos chimères.

Zeldafan70
7
Écrit par

Créée

le 26 janv. 2019

Critique lue 220 fois

1 j'aime

Zeldafan70

Écrit par

Critique lue 220 fois

1

D'autres avis sur Glass

Glass
Sergent_Pepper
4

On a tous persisté

On avait décidé de passer notre chemin, après l’expérience collective assez désastreuse du volet précédent. Mais un des cinéphiles en moi, l’optimiste a tout de même entraîné les autres ; comme...

le 11 avr. 2019

99 j'aime

6

Glass
EricDebarnot
8

The house that M. Night lost

Il y a clairement deux manières de regarder "Glass", et le plaisir qu'on en tirera variera du tout au tout. La première est en passionné de culture de super-héros et de blockbusters parfaitement...

le 19 janv. 2019

72 j'aime

13

Glass
MatthieuS
8

Un Night bien plus lumineux

A surprise to be sure, but a welcome one. Cette réplique devenue un meme sur Internet et notamment sur Reddit de l’Empereur Palpatine lors de l’épisode I de Star Wars colle à merveille avec...

le 17 janv. 2019

67 j'aime

6

Du même critique

Grâce à Dieu
Zeldafan70
3

Indignation aseptisée

Dans Grâce à Dieu, François Ozon a pris la décision, courageuse et déterminée, de traiter avec une précision implacable le sujet de la pédophilie dans l'Eglise catholique, à travers un fait divers...

le 24 févr. 2019

27 j'aime

6

0.5 mm
Zeldafan70
9

Ode à l'impertinence

Un film de 3h15, au nom énigmatique, réalisé par une japonaise (encore) inconnue du public occidental. Voilà malheureusement beaucoup trop d'obstacles pour que "0.5 mm" de Momoko Ando sorte de si tôt...

le 18 oct. 2016

12 j'aime

3