On a tous persisté
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Avec Glass, Night M.Shyamalan a pour ambition de clore sa trilogie commencée avec l'immense Incassable, et poursuivie avec Split. Le tout avec le retour de Bruce Willis et Samuel L.Jackson dans les rôles respectifs de David Dunn et Elijah Price. James McAvoy étant toujours le fameux Kevin, l'homme aux 23 personnalités qui cache en lui la Bête.
Tous les trois sont enfermés dans un asile psychiatrique avec un Samuel L.Jackson léthargique, abruti de médicaments, et Sarah Paulson en directrice qui veut contrôler les personnalités de Kevin, et découvrir le secret de l'invincibilité de David Dunn.
Comme souvent avec les films de Shyamalan, il vaut mieux en savoir le moins possible, car cela repose sur de multiples révélations faisant écho aussi bien à Incassable qu'à Split. Du coup, j'ai trouvé ça plutôt pas mal, quoique lourdement explicatif et assez incohérent (notamment sur le devenir du personnage de Jackson, qu'aucun professionnel de la santé n'aurait remarqué), mais qui conclut avec talent cette trilogie qui, au fond, n'avait pas de raison d'être.
Car Incassable reste encore et toujours un film immense, qui se suffit à lui-même, et où Bruce Willis et Samuel L.Jackson croyaient encore en quoi ils jouaient. Là, ils ont l'air de s'en foutre royalement, le deuxième étant réduit à l'état de légume durant une bonne partie de l'histoire. Reste le plaisir de voir James McAvoy changer de personnalité avec talent, et quelques têtes connues, comme Spencer T.Clark qui reprend, près de vingt ans plus tard, le rôle du fils de David Dunn.
On retrouve ici le questionnement d'une certaine forme de foi, ce qui obsède Shyamalan dans l'ensemble de sa filmographie, dans un forme certes exacerbée, un peu trop longue (plus de deux heures), trop lourde en explications, mais ça reste correct. On sent tout de même la fin d'un cycle pour le réalisateur, dont la suite de la carrière pourrait être intrigante.
Créée
le 29 janv. 2020
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