Allez, passons sur la réalité historique sans cela on ne va plus en finir.
Ceci dit prenons garde à ce que nos enfants ne croient qu'Horus a vraiment régné sur l'Égypte.
Dès le début, tous les protagonistes nous sont clairement présentés question de savoir d'emblée qui sont les bons et les méchants. Comme ça on ne s'y perdra pas lors coup d'état express sans effusion de sang qui ravirait plus d'un apprenti tyran. A ce stade, on apprend par ailleurs que les dieux ne sont pas immortels ( ce qui a priori n'en fait donc plus des dieux). Dans la même veine, une voix narratrice spolie l'histoire, à qui mieux mieux, pour nous éviter toute surprise et sans doute par peur qu'on n'y comprenne rien : ce qui est difficile tant tout est prévisible. Même l'énigme du sphinx est aussi claire que les trucages et largement plus facile à déchiffrer que la pierre de Rosette. C'est dire.
Du coup, on ne se passionne pas le moins du monde pour cette aventure, pas plus qu'on se soucie du devenir des dieux ou que l'on s'émerveille des effets spécieux qui visent à cacher l'indigence scénaristique de ce péplum numérique.