Bonjour comment allez-vous ?


A la fin de Godzilla II, j'avais eu assez peur que la franchise soit définitivement morte et enterrée :


Legendary avait en effet sorti des cartons toutes les merdes en plastiques des années 50 conçues par la Toho ( le machin qui vole et qui est chaud, le truc géant à trois têtes qui vient de l'espace, la mite géante, la tortue panzer etc ) pour en abreuver le film, et ça ne laissait plus trop de place à autre chose.


Enfin, c'était sans compter l'armada de scénaristes bons à retendre des ponts entre tout plein de concepts de films déjà pensés, souvent réalisés, toujours bizarres. Ce qui m'impressionne, c'est qu'après toutes ces versions successivement dantesques de


destruction de buildings (et il y en a un paquet à terre rien que dans cet opus)


on y retourne toujours avec autant d'entrain.


Plus spécialement, et ça en crispe plus d'un.e, ce qu'il y a de fascinant dans la série de la Warner c'est que ces personnages se synthèses sont tellement traités comme des acteurs à part entière qu'ils en viennent à occulter les acteurs réels. C'est vrai pour le scénario, mais aussi et surtout vis à vis de la mise en scène, le cadrage, l'éclairage ... Tout est fait pour qu'on ai cette impression que ce n'est pas eux qui sont grands, mais plutôt nous qui sommes petit. Les scènes de destructions sont des reproductions fidèles sur-budgettées d'effets techniques avec des maquettes et des acteurs dans des déguisements. Je dois avouer que ça me plaît énormément.


Et puis on a enfin des grosses machines qui assument de ne pas cocher les cases des scénarios hollywoodiens classiques : fini les histoires d'amour de fin de blokcbuster totalement foireuses, (presque) fini les blagues de sidekick tous les deux plans, même dans les pires situations, les discussions interminables sur comment faire quoi où et le plan c'est ça et toi tu vas là etc... La plupart des dialogues de cette franchise peuvent se résumer à :


" Putain mais c'est quoi ce truc ! "


Certain.es peuvent trouver ça éreintant, la psychologie des personnages qu'elle est pas poussée, le jeu d'acteur qu'il est plat, etc. Mais merde :


c'est une histoire de Kaiju qui se maravent en détruisant du mobilier urbain !


On va pas voir Godzilla VS King Kong pour admirer la performance d'acteur de Kyle Chandler et Rebecca Hall, ou alors c'est qu'on a raté un truc en matant la bande annonce.

BasileValentin
8
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le 23 avr. 2021

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Basile Valentin

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