Des critiques élogieuses, un rayonnement international à travers un grand nombre de festivals, une réputation de film choc, insoutenable, organique, viscéral et j'en passe...
Forcément, avant le visionnage de cette oeuvre, mes attentes étaient fortes, et c'est peu dire... Mais comme le titre de cette critique le laisse présagé, celles-ci n'ont pas été comblées... Bien au contraires.
Sous prétexte qu'en France le film de genre est moribond, il faudrait automatiquement s'enthousiasmer devant ce long métrage qui ose sortir des sentiers battus ? Ma réponse est sans ambiguïté : NON.
A mes yeux, il s'agit d'un teen-movie ennuyeux, jonché de scènes inutiles n'apportant rien au récit (celles du "pipi-debout" ou "du routier trop tactile" par exemple), sur une jeune fille en proie au plaisir de la chair.
Le jeu de l'actrice principale tient la route, mais que dire de celui de certains seconds rôles qui n'est pas au niveau voir limite soporifique, notamment celui de "maman mange-tes-légumes".
Et pour ce qui est de caractériser la conclusion du film comme un twist final... Cette terminologie n'est pas adapté, car ce qu'on y apprend n'a rien de surprenant et c'est même une explication attendue "au problème familiale".
Alors,oui, le cannibalisme est ici abordé de manière crue (jeu de mot involontaire) et non fantasmé comme nous y ont habitué les films de vampires et autre films zombiesques. Les maquillages et les effets autour de l'hémoglobine sont de qualité, ce qui permet à 1 ou 2 scènes d'être marquantes. Mais il s'agit de "l'arbre qui cache la forêt". Une forêt dans laquelle je vous déconseille d'aller vous promener, au risque de vous perdre dans les méandres d'une oeuvre simplement : Mauvaise.
*La réplique marquante : *
« C'est juste un doigt. » – Justine