Kingsman : une première mission "taillée sur mesure"

Après 2 premiers volets portés par Taron Egerton et Colin Firth (Eggsy et Harry), Matthew Vaughn offre au fan de la franchise des gentlemen les mieux habillés de la planète que je suis, un nouvel opus sous la forme d'un préquel.
Qui dit préquel, dit changement d'époque… L'aventure prend place au début du XXème siècle, et plus particulièrement durant la première guerre mondiale. Le fait de jouer avec l'Histoire (celle avec un grand H) et d'y inclure les tribulations de nos héros est une excellente idée.

Les premières minutes du film sont un peu poussives (particulièrement la scène d'ouverture) surtout en comparaison des introductions des 2 Kingman contemporains.
C'est d'ailleurs la réelle faiblesse de cette œuvre : Passer après 2 excellents films funs et décomplexés d'une efficacité folle. Car si l'on fait abstraction des opus de 2015 et 2017, ce long métrage est un vrai régal.
D'une part, pour ses scènes d'action dantesques très bien filmées avec des cadrages impressionnants et une caméra virevoltante… Un plaisir pour la rétine.
D'autre part, pour sa galerie d'antagonistes, et plus particulièrement Raspoutine, magistralement incarné par le fantasque Rhys Ifans complétement habité par son rôle.

Nous avons donc à nouveau une adaptation réussie de l'univers de Mark Millar. Un très bon divertissement, comme peu nous en a offert l'année 2021.

La réplique marquante
"Je ne prends des décisions qu'une fois l'estomac plein, ou les couilles vides." - Raspoutine