Grease est l'adaptation au cinéma d'un spectacle musical datant de 1971 et ayant pour cadre la jeunesse des années cinquante. La musique est très entraînante et les chants ne peuvent que nous faire chanter et bouger. La bande originale reste inoubliable et les chorégraphies parfaitement maîtrisées. C'est un film également assez drôle grâce à quelques touches d'humour bienvenues comme cette démarche de John Travolta hilarante, comme s'il était constamment monté sur des ressorts, ces ridicules et tellement bien vues chorégraphies sur Summer nights ou encore quand Sandy quitte le drive in à cause de Danny devenant trop entreprenant et que l'on voit derrière lui des pubs qui défilent dont une sur laquelle une saucisse entre dans son pain à hot-dog. J'adore. Grease, c'est l'Amérique de la fin des années 70 qui regarde ce qu'elle était 20 ans plus tôt. Sandy et Danny, John Travolta et Olivia Newton‐John, se rencontrent durant l'été et vivent une petite histoire d'amour . Mais quand vient la rentrée, il se retrouvent dans la même école . Bien que les débuts ne soient pas facile, Danny va tout faire pour rapidement renouer avec sa bien aimée. John Travolta est ici à l'apogée de sa jeunesse, fringuant comme un prince de la danse dans ses pantalons moulés au coté de la splendide Olivia Newton-John . A eux deux, ils forment un couple magnifique. Précisons que John Travolta avait déjà 24 ans et Olivia Newton-John étonnement 30 ans. Outre les immortels tubes que sont "Summer Night", "You're the One I Want", "Grease Lightning","Sandy" ou "Hopelessly devoted to you" , c’est aussi pour l’énergie qu’il dégage que ce film est devenu rapidement culte. Grâce à ses chansons et son ambiance bien ancrées dans l'imaginaire collectif de l'époque, 28 millions d’album ont été vendus dont plus d’1 million pour le single culte : You’re the one That i want. La séquence d’ouverture tout en animation, nous présentant chaque protagonistes, est extraordinaire. Il s’agit avec ce film ,d’une sorte de rencontre entre Happy days et La fureur de vivre . Puis, quelle scène , celle dans l’atelier mécanique, avec ces garçons rêvant d'une jolie voiture pour draguer les filles. Tout est réussi. On retrouve la fantaisie des années 50-60, au temps des grosses bagnoles, du rock 'n' roll , des blousons en cuir, de la gomina, des campus en folie, des milk-shakes et des fêtes foraines...Un enchantement volontairement nostalgique , ne se prenant jamais au sérieux, jusqu'à cette voiture qui s'envole avec nos deux héros vers la vie d'adulte.