Crade, violent, gore et hystérique. C'est sûr, c'est signé Rob Zombie.
On est a des millions de kilomètres du chef d'oeuvre initial de Carpenter. Dans le Halloween premier du nom, toute la mise en scène était d'une sobriété folle. Tout était basé sur une tension magistralement maitrisée.
Ici c'est formelle l'exacte opposée. Il faut que ça gicle ! Rob Zombie en met partout, partout, partout.
Son Michael Myers est devenu un sorte de surhomme que rien ne peut arrêter. Un superhéros du mal. Un géant immortel et dont la soif de meurtre semble insatiable.
Pas de traque, pas de répit, pas d'observation, pas de proie, pas de chasse. Juste une frénésie meurtrière sans limite.
On passera le truc bizarre avec la daronne Myers et son cheval blanc. Une lubie très très zarbi et dont où se demande rapidement ce que ça fout là.
De même, l'histoire du bouquin du docteur Loomis. Certes, ça alimente l'intrigue mais globalement ça affaiblit le film. Dommage.
Mais bon, Rob Zombie fait tout ça de bon coeur et avec tellement de conviction qu'au final ça marche. Il faut quand même bien dire que le pépère a une patte particulière et que son Halloween transpire le marécage poisseux du fin fond du trou du cul du bayou américain.
Loin, loin, loin, loin d'un chef d'oeuvre et du premier opus de la franchise.
Un film à mater entre copains le soir ... d'Halloween.