Le concept du slasher à la mode Un jour sans fin est intéressant mais le scénariste se contente de suivre de manière trop plaquée (et sans le même génie) le chef d’œuvre sus-nommé. Il aurait été pertinent de pousser cette déclinaison dans les retranchements du genre et d'explorer les conséquences psychologiques sur l'héroïne de ces mises à mort itératives. Et je n'ai pas adhéré au passage tueur en série ni à la révélation finale, dénuée d'ambition.
Pour autant, Happy Deathday a pour lui de paraitre authentique dans sa démarche, d'offrir une réalisation et des acteurs honnêtes et de faire un film de filles qui ne sonne pas opportuniste.