On achève bien les roux. Ou on devrait.
Bon l'intérêt c'est que maintenant c'est terminé.
Après un sixième épisode catastrophique, après un septième (les reliques part one) qui donna des espoirs dont je sais maintenant qu'ils étaient faux, voici la conclusion de la saga Potter sur grand écran.
Je suis désabusé, je ne m'étendrai pas sur cette critique.
Tout tombe tellement à plat.
De l'entame du film, qui n'aura pas la bonté de remettre le spectateur dans le bain de la première partie, jusqu'à cette bataille finale, dantesque dans le bouquin, liliputienne dans sa version cinéma, David Yates sera un amant maladroit, boudant les préliminaires, ne mettant aucune passion dans l'étreinte, s'endormant juste après l'acte.
D'une tristesse mes amis, même cette métaphore charnelle me laisse de marbre...
Je mets 4 parce que bon voilà, Harry a malgré tout toujours droit à ma sympathie, sans doute mal placée, Emma Watson finit de nous envoûter en exprimant tout le potentiel deviné à 11 ans, professionnellement comme physiquement, et puis y'a deux-trois scènes visuellement acceptables.
M'enfin tout cela laisse quand même un goût bien amer.
Consternant.