Hellboy et moi n'avons jamais été les meilleurs potes du monde. Déjà parce que je n'accroche absolument pas au style de Mike Mignola et ensuite car j'avais été très déçu par les 2 précédentes adaptations cinématographiques. Ce 3ème essai, sans Guillermo Del Toro, ne m'emballais donc pas plus que ça.
Le film se divise en 2 partie bien distinctes:
les 85 premières minutes sont du grand n'importe quoi. Les scènes d'action sont pourraves, les dialogues risibles, la grande méchante, la sorcière Nimué interprétée par une Milla Jovovich sous acide, est ridicule et n'a aucun charisme. Quand à Hellboy, à part se plaindre en permanence et se prendre des raclées, il n'en branle pas une. De plus il perd tout crédibilité au bout de 30 minutes à peine suite à une séquence de baston complètement débile contre 3 géants.
Mais attention. Alors que je trouvais que le film touchait le fond à ce moment, il commence à creuser encore plus profond en nous dévoilant
que Hellboy est en fait le fils du Roi Arthur.
Alors celle là je ne l'avais pas vu venir.
Après ce grand moment de solitude, on a soudain droit à une belle scène de baston à 3 contre 1, bien torchée et plutôt efficace.
Les 2 scènes où Hellboy reprend sa vraie forme sont très bonnes et il retrouve enfin son côté badass (c'est censé être un démon, bordel, pas un gamin pleurnichard).
Mais tout cela ne suffit pas à sauver le film du naufrage.
J'ai donc fait un aller/retour jusqu'en Enfer en seulement 2 heures et j'en suis sorti vivant. Vivant oui mais pas sans dommages puisque j'ai désormais perdu la vue, l'ouie et subi de graves dommages au cerveau (cerveau que j'ai finalement retrouvé à l'accueil de mon cinéma après le visionnage de Hobbs & Shaw). Merci Hellboy, le destructeur de franchise.
Ma note: 4/20