Montagne russe ludique et ennuyeuse

Première séquence assez sympathique, on sent qu'il y a un plus gros budget, du moins je crois, car les effets ont pour but d'être plus impressionnant. Je note qu'il semble y avoir des déchets dans la narration, comme le cauchemar par rapport à son père, je ne vois pas ce que ça vient faire ici. Il semble qu'il essaye d'établir une sorte de traumatisme chez le personnage principale. Je trouve que l'introduction de ce trauma est assez simpliste, et surtout peu original, ça arrive comme un cheveux sur la soupe, il aurait pu nous le suggérer subtilement par la mise en scène, mais ça reste notable et ne pèse pas spécialement sur la qualité du film.

Je remarque les dialogues sont être mal écrit ou du moins maladroit, et je parle spécifiquement du moment où le personnage principal trouve la demoiselle qu'elle cherchait, autour d'une conversation téléphonique l'invitant chez elle. Pourquoi finir cet échange au téléphone par «  je faisais un cauchemar de toute manière », cela survient de façon impromptu et s'en suit dans la séquence d'après une conversation autour de ce cauchemar totalement mal écrite et surtout jouer sans conviction. On sent le manque de naturel de ses dialogues, et cela a un impact sur le jeu d'acteur, qui n'est pas spécialement mauvais, mais sans profondeur. J'écrit cette critique plus ou moins en regardant, et je confirme qu'il y a définitivement un problème avec les dialogues, ils sont bel et bien totalement vide et sans âme à certain moment. Exemple : la scène de dialogue entre le propriétaire du night club et la minette qu'il invite pour du sexe, j'imagine que ça reflète bien la profondeur de la conversation, l'interprétation des dialogues restent néanmoins creuse et monocordes, mention spécial à la scène où le personnage principale annonce que Terry peut rester. Je trouve ça assez marrant que Pinhead réutilise les dialogues du gérant de boite pour l'attiré, du coup je ne sais pas si la superficialité de ceux-ci était voulu, car le parallèle est plutôt judicieux.

Tout de suite, la narration saute au yeux lorsqu'on la compare au opus précédent, on adopte de multiple point de vue. Le film semble donc plus ambitieux que les précédent, le montage et le cadre des séquences qui varie entre de multiple lieux en est le parfait exemple. Si mes souvenirs sont bon, il y avait une grande impression de théâtralité dans les premiers films, se limitant à des endroit bien définis, et beaucoup plus classique dans sa façon de raconter l'histoire.

Pinhead semble être une sorte d'entité qui utilise les trauma, failles ou désir pour charmer les protagoniste, le père avec Joey, les parents et le sexe avec le gérant de night club, le besoin d'être aimer et de rêver pour Terry. J'ai l'impression que l'on a pas vu cet aspect dans les opus précédent, le personnage semblait être plus ou moins relayé en second plan, appartenant plus à l'univers qu'à la trame narrative. Finalement, les apparitions de Doug Bradley sont assez redondante et peu original, le personnage se contente de récit des monologues très théâtrale, et au court du film il perd de son mystique et effrayant.

Les Hellraiser n'ont jamais été des films faisant peur ni d'ailleurs avec une ambiance prenante, j'ai l'impression que ça a toujours été leur univers qui faisait leur force. Celui-ci se veut bcp plus grandiose, et il nous offre quelque séquence très sympathique, comme celle du massacre de la boite de nuit. Il se trouve être assez ludique, notamment avec la création de nouveau cénobite, prenant forme à partir d'une particularité des victimes, ou bien la scène de l'église qui est trop courte mais très sympa. Tout de même, c'est le film le plus faible de la saga pour l'instant, il perd de son coté théâtrale ce qui aurait pu être une bonne chose, mais il ne fait rien de cela, s'il y avait volonté d'installer une ambiance, c'est raté. Le film perd aussi de son coté mystique se concentrant plus sur son aspect trashouille que sur son univers. Le fait que Pinhead apparaisse très souvent fait perdre un brin de charme à cet univers, cela aurait pu être une bonne idée d'en faire un personnage plus présent et de détaillé de donné plus de matériel à cet antagoniste, mais le coté répétitif et peu originale de ses appariations gâchent tout ce qui semblait vouloir être entrepris. L'antagoniste semble ici utiliser les désir des protagoniste pour les attiré, mais l'introduction du trauma du personnage principale servant au développement et à la résolution de l'histoire est mal amené et encore une fois fait de manière peu originale et intéressante. Le film dans sa globalité est une sorte petit blockbuster qui joue de son coté gore, il se laisse regarder assez plaisamment, mention spécial au actrice Terry Farrell et Paula Marshall que je trouve sublime.