En découvrant la date de sortie de Her (2013), je me suis vraiment demandée comment quasiment 6 ans aient pu s’écouler sans que j’aie jamais réellement entendu parler de ce film.
Sans rire, tout n’est pas parfait, mais enfin le scénario reste une idée de génie. Cette idée que les Intelligences Artificielles pourraient remplacer jusqu’à nos relations amoureuses, et même faire office de compagn.ons pour des milliers de personnes amènent à certains questionnements. Sur l’expansion toujours grandisssante des IA et des nouvelles technologies en general, mais aussi sur la solitude ou l’exclusivité. Une demi-décennie après sa sortie, les problématiques abordées par Spike Jonze sont toujours d’actualité.
Point besoin d’un casting mirobolant pour un film réussi. La preuve en est, le personnage principal occupe presque à lui seul le temps et l’espace pendant la quasi totalité de Her, partageant bien sûr la vedette avec la voix de Scarlett Johansson, qui - bien qu’elle n’aie pas de visage - est un personnage à part entière. Voilà qui pose encore de nombreuses questions telles que : un personnage sans visage concret, une voix, à t-elle autant de force d’interprétation qu’un.e acteur.trice ? Voilà une question qui mérite à elle seule réflexion.
Sacrilège, j’ai visionné ce film en français, et n’aie donc pas pu profiter de la merveilleuse voix de Scarlett Johansson - part tout de même assez importante - en VO. Cependant, la version française reste très agréable à écouter, de même que les autres dialogues.
J’ai attribué à ce film la note de 9/10 pour m’avoir ouvert l’esprit sur certaines problématiques auxquelles je n’aurais peut-être pas porté beaucoup d’attention autrement.