Doté d’une idée originale et d’une vision avant-gardiste de la société, HER avait tout pour séduire le spectateur. Mais, la magie n’opère pas et HER offre un bilan mitigé entre synopsis de génie et réalisation soporifique.
Le seul et réel intérêt du film vient sans hésitation de son excellent scénario , d’ailleurs primé aux Oscars 2014. Très original et encore jamais vu au cinéma, HER décrit la société de demain completement encrée dans les nouvelles technologies. Et, HER s’intéresse plus particulièrement à ces nouveaux opérateurs systèmes de plus en plus personnalisés et dotés même d’une intelligence artificielle très poussée. S’inspirant sans doute des rélations virtuelles d’aujourd’hui, Spike Jonze repousse les limites de ces relations en créant l’histoire d’amour d’un homme pour l’intelligence artificielle de son opérateur système. Derrière cette histoire, HER pose la question de la véracité de ces relations virtuelles sans contacts physiques : peut on aimer seulement un esprit créée de toutes pièces ? Bref, HER nous donne la réponse dans le film et vient mettre en exergue intelligement le futur de notre société. Cependant, malgrè ce scénario bien mené, la fin trop abrupte laisse un goût amer et semble inachevée.
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