Δ Her : avant le Soulèvement des Machines.
Le Début du film est GENIAL. On appréhende ce futur pas si éloigné de nous dans lequel la technologie est à notre service et agréable. Tout y est intuitif, fluide et simple. Et on est déchiré entre l'envie d'y être ET la crainte de ce déchirement du lien social entre personnes (dans le métro, on aperçoit les gens scotchés à leur oreillette et personne ne se parle).
Le film démarre avec cet OS, grande nouveauté. Un OS intuitif, qui se développe et apprend au contact de son utilisateur. Un OS censé évolué au fur et à mesure et développer sa propre intelligence. Et on suit avec des coeurs dans les yeux l'histoire d'amour entre cet utilisateur au coeur brisé un brin asocial qu'est Théodore et Samantha, l'OS à la voix de velours.
Et puis le film devient d'un chiant. Entre ses états-d'âmes à Elle et ses problèmes relationnels à Lui. On commence à s'ennuyer et l'on perd de vue le propos du film. Finalement on rêve qu'il éteigne son ordi ou que son ordi plante histoire de relancer le film ou même que Samantha lui annonce le Soulèvement des Machines mais le film part dans tous les sens et c'est vraiment dommage.
Dommage parce que j'aimais beaucoup certains aspects du film, comme la poésie de ses souvenirs à Lui ou son blind date complètement fou avec une fille typique de ce futur de connectés émotionnellement fragiles et borderline qui veulent tout tout de suite. J'aimais aussi beaucoup la Los Angeles très différente de ce que l'on peut en voir d'habitude.
Je suis raide dingue de Rooney Mara et de Olivia Wilde. J'étais content de les apercevoir dans le film. Par contre, le pantalon remonté jusqu'au ciel de Théodore qu'il porte pendant TOUT le film > non, merci.
Vu à l'UGC Bercy avec KB lundi 31 mars.