Patiemment, de film en film, Alice Rohrwacher se construit sa propre identité de cinéaste, sa griffe artistique pourrait-on dire, en retravaillant ses thèmes de prédilection (déshumanisation de la société, pureté bafouée, communion avec la nature...), et en affinant un style propice aux ruptures de ton, puisque évoluant sans cesse entre néoréalisme et poésie contemplative. Se dessine alors un...
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A kind & magic.
Le recours à la fiction déplace inévitablement les enjeux des intentions les plus réalistes : dès lors, autant appréhender la réalité par le prisme de la parabole. C’est le parti pris d’Alice Rohrwacher, qui filmait déjà à hauteur d’homme les petites gens sur de la pellicule super 16 dans Les Merveilles, mais qui gagne ici en audace dans son projet d’écriture....
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Good boy Bubby
Il est trop peu souvent de ces œuvres qui me transportent et dont je sors en ayant l'impression de nouveauté non aseptisée, Heureux comme Lazarro en fait partie. Ce conte cruel et poétique est insolite et remarquable à bien des égards, il n'est pas sans rappeler dans une tout autre tonalité Bad Boy Bubby, le chef d'oeuvre de Rolf de Heer.
Soit un village hors du temps marqué du sceau...
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Les ailes de la bonté.
Très beau film, qui évoque beaucoup Pasolini et Reygadas, pour sa magie autant que pour sa peinture d’un lieu, d’une communauté en marge du monde. Il me manque sans doute un peu d’émotion, comme c’était le cas aussi avec Trois visages, de Jafar Panahi : Ce sont à mes yeux les deux propositions les plus audacieuses vues cette année. Et dans le même temps, leur effet se dissipe à mesure qu’ils...
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Un doux rêve éveillé, une fable atemporelle et lumineuse
7 ans après Corpo Celeste, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, et 4 ans après son Grand Prix pour le lumineux Les Merveilles, Alice Rohrwacher revient sur la Croisette cannoise avec Heureux comme Lazzaro, sélectionné en Compétition officielle à Cannes.
La réalisatrice aime les histoires hors du temps. Son nouveau film, tourné en 16mm,...
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Confession d'incompréhension
A priori, il m'est difficile d'imaginer un film dont l'histoire, résumée à l'écrit, réussirait à m'enchanter plus que celle-ci. Que je commence donc par mettre des mots sur ce que j'ai vu :
Lazzaro, un ingénu au visage d'ange, vit au milieu d'une Italie paysanne marquée par l'abus bourgeois et la dépossession des pauvres. Par un été languide, nous le regardons défier de sa...
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Un ange en tricot...y laisse sa peau !
HEUREUX COMME LAZZARO (13,5) (Alice Rohrwacher, ITA, 2018, 127min) :
Alice Rohrwacher nous propose avec Heureux comme Lazzaro un envoûtant conte magique et un film politique bancal sur le pouvoir des classes, à travers la trajectoire d'un ange en tricot, qui va y laisser sa peau...
Cette déroutante fable sociale narre l'histoire d'un jeune héros Candide, un...
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Critique de Heureux comme Lazzaro par FrankyFockers
Proposition de cinéma la plus stimulante de l'année, on peut dire que c'est un chef-d'oeuvre, un film d'une originalité rare, assez proche de Pasolini, sans lui ressembler pour autant, dans le sens où Rohrwacher sait convoquer à la perfection et dans un même geste cinéma politique (quel film récent parle mieux du monde d'aujourd'hui (tiens en cela le film m'a fait penser au dernier Guiraudie,...
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L'idiot des villes et l'idiot des champs
Heureux comme Lazzaro met en scène un curieux jeune homme, et nous fait témoins de son rôle dans le fonctionnement d’une large “famille” de paysans italiens coupée du monde. Son existence se partage entre les travaux des champs, l’élevage et le soin des bêtes, et de rares moments de rêverie. D’emblée, l’évocation de mythes (des bribes de la vie des Saints), la place accordée...
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Exotisme à rebours
Le nouveau film de l'italienne Alice Rohrwacher commence comme son précédent (Les merveilles), que j'avais détesté. A savoir : une communauté retirée du monde, des personnages dont on ne comprend pas forcément tous les agissements et une image volontairement dégueulasse (des coins arrondis et des fils au bord de l'image, le film est tourné en super 16).
On suit donc avec un ennui poli...
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