Trop de surenchères et de longueurs au coeur de cet univers dystopique

Cinquième long-métrage pour Ben Wheatley, après (notamment) Down Terrace (2009), Kill list (2011) & Touristes (2012), cette fois-ci, il s’entoure d’un casting quatre étoiles (Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Luke Evans, Sienna Miller & Elisabeth Moss) et adapte le roman homonyme de J. G. Ballard.


High-Rise (2016) nous immerge au cœur d’un univers dystopique par le biais d’une tour d’habitation de 40 étages fraîchement achevée. La lutte des classes y est féroce, la classe moyenne occupe le bas de la tour, tandis que les plus aisés, occupent le sommet.


Il est amusant de constater à quel point la tour va singulièrement se dégrader au fur et à mesure que la pagaille s’installe dans l’immeuble. On sent la tension monter crescendo, ça bout jusqu’au point de non-retour, à l’image du personnage central qui voit sa santé mentale commencent à se détériorer en même temps que l’immeuble.


J’aurais aimé y adhérer, d’autant plus que jusqu’à présent, Ben Wheatley faisait un sans-faute. Mais à trop vouloir en faire, le réalisateur fini par nous perdre. De la surenchère, des longueurs, des ruptures de tons qui n’aide pas. Malgré tout, on appréciera la distribution, ainsi que la B.O. et notamment "SOS" de Portishead.


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le 18 mai 2020

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