Critique N°268 : L'immortel qui veillit.

• Connor MacLeod, un guerrier des Highlands écossaises connu sous le nom du « Highlander », est un guerrier immortel qui ne peut être tué que par décapitation. Alors qu'il traverse les siècles, il retrouve son premier ennemi : Kurgan.

Le bleu ! Voilà une couleur marquante tout au long du film, très souvent pour montrer l’inconfort ou le danger qui entoure notre héros.
C'est quelque chose qui m'a beaucoup marqué.

Maintenant que ça s'est dit, passons à une explication de ma note.
Cela peu paraître bas, mais il ne faut pas se mentir.
Même si bon nombre d'entre nous ont grandit avec Highlander (la série avant le film pour ma part), il n'empêche qu'il a sacrément mal vieillit.

Si on s'attarde sur le casting, Sean Connery n'est la que pour le chèque, car clairement il a pas l'air d'être satisfait du manque de profondeur de son rôle.
Clancy Brown surjoue complètement et en oublie presque d'être un méchant effrayant.
Et pour ce qui est du bon Christophe "haha" Lambert, c'est 50/50. Autant on le voit vraiment inspiré sur toute les scènes flashback, autant les scènes du présent... Il s'ennui fermement.

Et puis, baser un film sur les combats à l'épée et réussir à tous les rater... C'est quelque chose quand même !!
Mais arrêtons de râler, parce-que malgré tout ça, j'adore ce film. J'ai encore une fois passé un très bon moment dessus.
On a un travail des transitions, au petits oignons. Un jeu de couleur vraiment top, qui permet d'accompagner les sentiments de MacLeod.
Et surtout cette bande son vraiment extra. Sans oublier le synthé typique des fins 80' qui rappelle les grandes heures de cette époque.

Pour résumer : Highlanders ça a vieillit, c'est mal joué, c'est mal chorégraphié. Mais c'est putain de beau et ça nous rappelle que tout passait mieux dans les années 80.
On est pas loin de le ranger dans la case : nanar.
Et puis, juste pour ce générique de début, le film vaut le coup.