SHITMAN AGENT 47
En 2015, nous avons droit au retour de Jurassic Park, Mad Max, Terminator et bientôt Star Wars, il semblerait que quelques malins aient eu l’idée de relancer Hitman après un premier volet plus que...
le 28 août 2015
14 j'aime
2
En 2007, le réalisateur français Xavier Gens s’était attelé à l’adaptation sur grand écran du jeu vidéo mettant en scène le célébrissime tueur à gage au crâne d’oeuf alias Hitman (ou 47 pour les intimes).
Si les pérégrinations meurtrières du sieur n’avaient pas enthousiasmé la presse et encore moins le grand public, j’avais, pour ma part, trouvé ce portage des plus honnêtes notamment en ce que la personnalité particulière de l’agent au code barre – alors incarné par Timothy Olyphant – était respectée et son association avec la russe Olga Kurylenko collait plutôt bien. En effet, on retrouvait ce qui faisait le sel du jeu d’infiltration d’Eidos et IO Interactive, à savoir le sang-froid et la miticulosité de l’assassin n°1 sans oublier son éternelle discrétion.
Or, ces traits caractéristiques du protagoniste principal de la saga vidéoludique sont totalement absents dans ce reboot porté par Rupert Friend. Certes, ce dernier dispose de l’équipement intégrale du tueur chauve (défaut de pilosité capillaire, cravate rouge et costume noir dissimulant deux pistolets) mais n’agit, à aucun moment, comme celui-ci.
Dans Hitman version 2015, l’agent 47 semble avoir mis de côté sa marque de fabrique à savoir la furtivité. Si quelques leurres parviennent à nous faire croire le contraire (il utilise une fois sa fameuse corde à piano et se mue en sniper fou pour des exécutions lointaines à quelques reprises), la réalité est qu’Hitman est, dans cet opus, bourrin et pas discret pour un sou.
Préférant la joute frontale à la froideur d’une exécution silencieuse, Hitman défouraille à tout va et n’hésite par à se contorsionner comme un Néo pouvait le faire dans Matrix afin d’éviter coups et blessures.
Si les agissements du personnage trahissent son identité propre, cela donne tout de même quelque chose d’assez dynamique. Pour autant, l’action ne rattrape pas le scénario qui est tout simplement risible au possible là où l’original tenait la route. Dans Hitman – Agent 47, l’agent 47 croise la fille de son géniteur et est contraint de faire équipe avec celle-ci pour déjouer les plans du « Syndicat », organisation criminelle désireuse de développer des agents surpuissants (plutôt invincibles ...). Sur leur route, outre une habituelle horde de soldats surarmés (mais pas si entraînés que ça visiblement), Hitman et Hitwoman croiseront l’agent John Smith dont la résistance extrême aux balles fait sourire.
Bref, entre scénario bancal et trahison identitaire, Hitman – Agent 47 ferait presque passer Hitman premier du nom pour un excellent film.
Créée
le 21 nov. 2015
Critique lue 350 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Hitman: Agent 47
En 2015, nous avons droit au retour de Jurassic Park, Mad Max, Terminator et bientôt Star Wars, il semblerait que quelques malins aient eu l’idée de relancer Hitman après un premier volet plus que...
le 28 août 2015
14 j'aime
2
A défaut d'être réellement recommandable, Hitman premier du nom avait tout de même le mérite de divertir. Car même si le frenchy Xavier Gens avait méchamment salopé la première adaptation sur grand...
le 26 août 2015
12 j'aime
Grand amateur de la saga de jeux vidéos Hitman, bien que j'en aie pas encore testé le dernier opus "Absolution", j'avais été le premier déçu par la première adaptation réalisé par Xavier Gens...
Par
le 26 août 2015
10 j'aime
Du même critique
Sept années après Crise de conscience, Kool Shen quitte une nouvelle fois les tables de Poker pour revenir, le temps d’un projet, dans les studios enregistrer son troisième album solo. Nul besoin...
Par
le 4 mai 2016
8 j'aime
La sortie du deuxième opus d'une "saga musicale" est souvent compliquée dans la mesure où, nécessairement, il souffre de la comparaison avec l'oeuvre originelle. Si à la première écoute ma...
Par
le 25 mai 2015
7 j'aime
7
Detox ne verra donc jamais le jour mais Compton, lui, est là. Si celui-ci ne passera probablement pas à la postérité comme 2001 et The Chronic, il n'en demeure pas moins que Dr. Dre n'a pas à rougir...
Par
le 28 août 2015
5 j'aime