Identity par magyalmar

Et dire que j'attendais depuis 10 ans de pouvoir enfin découvrir ce film au pitch de malade. La chute est dure...

Non pas que le coeur du film soit mauvais. Il réserve au contraire durant une bonne heure de sympathiques moments de tension, au fur et à mesure que l'on découvre les petits secrets des uns et des autres. James Mangold use, certes, de ficelles énormes et prévisibles empruntées au slasher movie, mais bon passe encore.

Là où ça bloque, c'est quand on commence à prendre le spectateur pour un attardé. 1er twist : c'est gros. Ah mais attendez mesdames et messieurs y'en a un deuxième ! Original, mais scientifiquement et légalement très improbable. Bon bah alors on essaie avec un 3ème et dernier ! Bingo ! Le scénariste Michael Cooney vient de gagner la palme de la pire fin jamais vue dans un film, détrônant des gros bonnets comme Les Tortues Ninja 2, The Dark Knight Rises ou Beethoven 6. Mangold essaie de justifier ça en nous remontrant les images des meurtres pour nous prouver que c'est cohérent, mais le pire c'est que ça ne prouve absolument rien. Ou comment ruiner un film en une minute montre en main.

Et tant qu'on y est, un Mytho d'Or collectif à Columbia et à toute la presse de l'époque pour nous avoir vendu Identity comme le plus gros thriller de l'année.

Toujours en 2003, un film français similaire avec Sylvie Testud était sorti, réputé moins bon qu'Identity. J'ose pas imaginer le niveau.