Scénariste reconnu mais réalisateur peu prolifique avec seulement trois films en comptant celui-ci, Richard Curtis compte cependant Love Actually et Good Morning England parmi les 3. Pas rien donc…
Un homme apprend un jour, par son pére, qu’il a la possibilité de voyager dans le temps, à un certain degré. Il va se servir de son don pour tenter de mener une vie heureuse, et notamment pour trouver l’amour…
J’étais assez emballé par le pitch, surtout parceque Curtis est un bon scénariste et aurait pu en tirer quelque chose d’excellent. Probléme : S’il parvient à aborder des sujets passionnants, il ne semble pas toujours comprendre les mécanismes et implication de son sujet.De fait, on se retrouve plongé au milieu de séquence dont les paradoxes sautent aux yeux et qui ont tendance à gâcher le visionnage du film. De plus, il nous explique aprés coup des régles de voyage dans le temps, comme sil souhaitait volontairement se compliquer la tâche, aprés avoir parlé d’un sujet qui l’intéressait mais ne fonctionnait pas dans son scénario. Oui, c’est bel et bien mal écrit par moment.
C’est d’autant plus dommage que les acteurs sont trés bien choisi, que la bande son est parfaite en se concentrer sur des titres des années 90/début 2000 et qu’il est juste lorsqu’il parle d’amour et de vie de famille. Il aurait gagné à raconter tout cela de maniére linéaire, ou de le tourner à la maniére du (pourtant pas trés bon), The way(s). Un film qui n’avais pas l’émotion, mais qui avait la forme. L’inverse de celui-ci…