Tout en noblesse et élégance, In the Mood for Love, entre futilités et fatalité, laisse son empreinte indélébile.
L'intrigue se déroule dans un nombre restreint de décors, loin d'être pauvres, mais qu'on arrivera donc facilement à identifier et comprendre. Les dialogues sont simples et efficaces, jouant aussi sur les non-dits, et justement dosés sans tomber dans l'hypocrite.
Du côté de la mise en scène et des angles de vues, je crois que j'ai littéralement adoré chacun de l'ensemble des plans et mouvements de caméra, possédant chacun et à chaque fois leur particularité, menés d'une main de maître. De délicats ralentis viendront suspendre le temps, avec de belles palettes de couleurs, ainsi qu'une musique qui m'a hantée toute la nuit.
Maggie Cheung est évidemment magnifique avec son incroyable panoplie de robes, aux côtés d'un Tony Leung toujours aussi classe.
Dans la juste continuité des précédents films de Wong Kar-Wai, à voir.