Plus grand, plus gros, plus fort.
Voilà ce qui me vient en tête après avoir vu Independence Day: Resurgence.
Soucieux de remplir le cahier des charges, Roland Emmerich a pris soin de bien inclure tous les clichés inhérents au blockbuster américain: le héros propre sur lui, le mec cool qui balance des vannes sans arrêt, le savant fou burlesque et le clown de service qui ne sert à rien.
Ajoutez une bonne dose de propagande américaine, mélangez-bien, et voilà, c'est prêt !
C'est donc parti pour un peu plus de deux heures de science-fiction à la sauce Emmerich.
Les premières minutes du film s'attardent sur le premier opus, Independence Day, sorti en 1996, ce qui n'est pas sans rappeler la tendance des films actuels, qui jouent sur la nostalgie pour proposer la bonne suite (Mad Max), ou parfois la suite de trop (Jurassic World). S'il est intéressant et judicieux de miser sur le capital sympathie d'un film que l'on a vu à une époque où on était plus jeune, et donc peut-être moins exigeant, il est également important d'y apporter quelque chose de nouveau.
Et c'est là que le bât blesse.
Ici la plupart des personnages sont repris, pour notre plus grand plaisir (avec quelques nouveaux), et la plupart des situations également, pour notre plus grand déplaisir: l'humanité, meurtrie dans un premier temps, trouvera ensuite la force et le courage de se battre pour triompher, moyennant bien sûr le sacrifice habituel.
Il est amusant de noter qu'encore une fois, les Américains sauvent le monde, les autres peuples étant cantonnés au rôles de spectateurs impuissants.
C'est également marrant de voir que même si le budget de la Nasa a constamment baissé depuis les années 2000, les Américains étant dépendants (haha) des Russes pour leur conquête spatiale, ils ont quand même réussi à gagner !
J'ai également noté une forte référence, voire ressemblance à Star Wars lors de certains plans, que ce soit au niveau de la photographie ou même de la musique.
En définitive, un bon divertissement mais sans aucune prise de risque, qui saura vous changer les idées, tout en sauvant la journée (et le chien !)

Black_Phillip
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le 21 juil. 2016

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Black_Phillip

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