Tom Hanks retourne dans la peau de Robert Langdon pour combattre des terroristes menés par un milliardaire mégalomane soucieux de régler les maux de l'humanité avec un virus mortel.
Dure journée pour Robert Langdon, il se réveille dans un hôpital avec une commotion cérébrale, un trou de mémoire de plusieurs jours, un mail douteux, la police italienne et une agence gouvernementale à ses trousses. Qui plus est, il retrouve dans ses vêtements un conteneur estampillé "Risque Biologique". Grosse ambiance !
Complètement sonné, il songe dans ses rêves et moments d’égarement à l'enfer. Et justement, l'énigme se cache dans la conception infernale que Dante a fait sept siècles plus tôt. Seule complice, Sienna Brooks, médecin présente au réveil du professeur Langdon à l'hopital. Elle-même passionnée par le poète Italien, ils vont s'embarquer dans une course contre la montre entre Florence, Venise et Istanbul pour découvrir qu'une organisation terroriste veut faire dans l'humanitaire en réglant le problème de la surpopulation par un virus mortel.
Au casting, le duo Tom Hanks et Felicity Jones fait son effet, on retrouve cette même complicité des deux personnages principaux qui m'avait personnellement séduit dans les autres opus. A leur poursuite, Omar Scy, et un jeu d'acteur qui peine encore et toujours à me convaincre et Sidse Babett Knudsen, dont le personnage permet de découvrir un peu plus le passé de Robert Langdon. Et dans ce florilège de rôles, une chose est sûre, méfiez-vous de chaque personnage, on ne sait jamais qui va vous tendre la main ou vous poignarder.
Comme dans tous les opus, on retrouve des enquêtes sous fond de symbolique et d'histoire, cependant, ce dernier film semble plus timide, les grands moments de réflexions de Robert Langdon accompagné de l'orchestre de Hans Zimmer, d'une imagerie léchée et de flash-back sur le passé se font plus rares pour laisser place à des hallucinations mettant en scène l'enfer et ses horreurs dantesques. Pourquoi pas, après tout l'enquête se fonde sur Dante et sa conception imagée des limbes, mais ce thème aurait pu pour ma part être bien plus exploité que par de simples bribes, aussi spectaculaire soit-elle. L'investigation manque elle même parfois de clarté et il est facile de se retrouver perdu, contrairement à DaVinci Code et Anges et Démons.
Pour autant, l'intrigue est excellente, je me suis retrouvé scotché, parfois angoissé par la menace qui pèse tout au long du film, et ça, c'est plutôt rare.
Je reste personnellement conquis par cette dernière réalisation, même si je fais de nombreux parallèles avec les deux premières adaptations, qui sont pour ma part des chefs-d’œuvres. A la sortie du cinéma, je ressentais un peu comme un manque, cela ne m’empêchera pas de savourer encore et encore Inferno.
2 commentaires