En voulant rendre hommage à des films comme Les 12 Salopards ou Une Poignée de Salopards, Tarantino utilise certes la Seconde Guerre Mondiale, mais nous livre un véritable western moderne.

Les personnages, les plans, la musique d'Ennio Morricone...Il y a définitivement du Sergio Leone chez Tarantino, et il nous le prouve.Mettez Inglorious Basterds au XIXe siècle durant la conquête de l'Oest, et vous obtenez un film de Leone.

Irrévérencieux, brutal, humour subtil (ou non ^^), des héros aux allures d'anti héros, qui se battent pour eux-mêmes en tentant de se raccrocher à ce qu'il leur reste...Le combat et la vengeance.
Le film porte ses références jusqu' un final explosif (c'est le cas de le dire XD) qui n'est pas sans rappeler une séquence des 12 Salopards, mais sur laquelle il plane cette fois un réel pessimisme.

Tarantino nous fait comprendre qu'il n'y a pas de héros, ni dans une guerre, ni dans la vie, juste des hommes avec leurs doutes et leurs combats...

Le meilleur Tarantino?Sans doute pas.Mais un très grand Tarantino, une fois de plus, oui.
Lonewolf
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de guerre

Créée

le 27 nov. 2010

Critique lue 303 fois

Lonewolf

Écrit par

Critique lue 303 fois

D'autres avis sur Inglourious Basterds

Inglourious Basterds
Hypérion
8

Tarantino, polyglotte à dessein

Après le décrié Boulevard de la Mort, qui ne s'apprécie pleinement qu'intégré à la pellicule de Grindhouse, Tarantino s'est lancé avec un enthousiasme évident dans son western sur trame de seconde...

le 21 nov. 2011

105 j'aime

8

Inglourious Basterds
fifi_
2

Critique de Inglourious Basterds par fifi_

Il y a longtemps, Quentin faisait des films. Il faisait Reservoir Dogs, c'était pas mal, un peu surestimé mais pas mal. Il faisait Pulp Fiction, c'était mieux, toujours surestimé mais mieux. Il...

le 25 juin 2010

96 j'aime

57

Inglourious Basterds
Grard-Rocher
8

Critique de Inglourious Basterds par Gérard Rocher La Fête de l'Art

En pleine occupation allemande la famille Dreyfus vaque à ses activités dans leur maison retirée du village lorsque des soldats allemands débarquent. A leur tête le colonel Hans Landa.Cet homme est...

92 j'aime

14

Du même critique

La Rafle
Lonewolf
6

Critique de La Rafle par Lonewolf

Je n'ai pas pleuré devant La Rafle. Ca, c'est fait, je fais désormais partie des pisse froid, inhumains, sans goût, nazis et sympathisants d'Hitler selon Rose Bosch (et je ne plaisante pas, elle a...

le 25 déc. 2010

34 j'aime

6

Ghost Dog - La Voie du samouraï
Lonewolf
9

Critique de Ghost Dog - La Voie du samouraï par Lonewolf

Seconde réadaptation du Samouraï de Melville (après The Killer, de John Woo), Ghost Dog s'inscrit dans la lignée de réussite de ses 2 prédécesseurs. On renoue ici avec le calme du film originel, avec...

le 19 mai 2011

33 j'aime