8
That’s all folk.
« Pendez-moi, j’ai défié le monde… » chante Llewyn dans la chanson qui ouvre le film. Tout est là, comme souvent chez les frères Coen, pour irrémédiablement condamner le protagoniste. Parasite,...
le 15 avr. 2014
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Smelly Cat !
Je confesse avoir encore de grosses lacunes dans la filmographie des frangins Coen mais j'essaie de me soigner ! Et il paraît que la musicothérapie ça fonctionne pas trop mal (sauf sur Alex qui n'en mène pas Large) donc autant allier l'utile à l'agréable; visionner un Coen qui traite de la musique. Folkrait vraiment le faire exprès pour passer à coté !
A l'époque de sa sortie en salle, j'avais lu mes éclaireurs très emballés et peu avares en recommandations donc je l'avais ajouté à mes envies. Mais maintenant que j'ai assouvi cette dernière, force est de constater que je ne suis pas aussi emballé qu'eux. Mais surtout, je n'arrive pas à mettre le médiator sur ce qui me chagrine. Car déjà du point de vue artistique c'est du tout bon !
La photo un peu délavée colle parfaitement à l'ambiance enfumée des bars où les clients viennent se vider la tête en même temps qu'une chopinette tout en écoutant des mélodies tristounettes. Et puis elle renvoie également à la triste réalité de la vie d'artiste bohème; c'est pas la joie tous les jours. A coté de ça le casting est très bon, avec une mention spéciale pour Isaac, l'interprète de Llewyn Davis, qui n'aurait pas volé un Oscar.
Pour ce qui est de la B.O., elle est juste excellente et devrait marquer des points auprès de tous les spectateurs, même ceux qu'Isaac pas la musique Folk. Quant à la forme du métrage, c'est-à-dire sa structure et son rythme, les frérots dépeignent un road movie froidement réaliste sur la vie d'artiste en l'agrémentant de touches d'humour et de moments plus dramatiques. Un mélange savamment dosé et une tablature sans fausse note.
Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce film ? Eh bien j'en sais rien !
J'ai trouvé le film réussi et la fin, pour ceux qui sauront tendre l'oreille, particulièrement brillante mais je ne conçois pas de lui mettre plus de 7. Une bonne note, assurément, mais au regard de ce que j'ai écrit ça devrait mérité plus. C'est donc pas ce coup-ci que je déclarerai ma flamme aux Coen. Mais je n'abandonnerai pas car indéniablement leur cinéma me parle. Et pour aller dans ce sens, je laisserai le mot de la fin à l'âne qui a dit un jour :
"We'll meet another day, another time
It ain't the leavin'"
♫ https://www.youtube.com/watch?v=q-I1y8RpmXw ♫
A l'époque de sa sortie en salle, j'avais lu mes éclaireurs très emballés et peu avares en recommandations donc je l'avais ajouté à mes envies. Mais maintenant que j'ai assouvi cette dernière, force est de constater que je ne suis pas aussi emballé qu'eux. Mais surtout, je n'arrive pas à mettre le médiator sur ce qui me chagrine. Car déjà du point de vue artistique c'est du tout bon !
La photo un peu délavée colle parfaitement à l'ambiance enfumée des bars où les clients viennent se vider la tête en même temps qu'une chopinette tout en écoutant des mélodies tristounettes. Et puis elle renvoie également à la triste réalité de la vie d'artiste bohème; c'est pas la joie tous les jours. A coté de ça le casting est très bon, avec une mention spéciale pour Isaac, l'interprète de Llewyn Davis, qui n'aurait pas volé un Oscar.
Pour ce qui est de la B.O., elle est juste excellente et devrait marquer des points auprès de tous les spectateurs, même ceux qu'Isaac pas la musique Folk. Quant à la forme du métrage, c'est-à-dire sa structure et son rythme, les frérots dépeignent un road movie froidement réaliste sur la vie d'artiste en l'agrémentant de touches d'humour et de moments plus dramatiques. Un mélange savamment dosé et une tablature sans fausse note.
Mais alors, qu'est-ce qui cloche avec ce film ? Eh bien j'en sais rien !
J'ai trouvé le film réussi et la fin, pour ceux qui sauront tendre l'oreille, particulièrement brillante mais je ne conçois pas de lui mettre plus de 7. Une bonne note, assurément, mais au regard de ce que j'ai écrit ça devrait mérité plus. C'est donc pas ce coup-ci que je déclarerai ma flamme aux Coen. Mais je n'abandonnerai pas car indéniablement leur cinéma me parle. Et pour aller dans ce sens, je laisserai le mot de la fin à l'âne qui a dit un jour :
"We'll meet another day, another time
It ain't the leavin'"
♫ https://www.youtube.com/watch?v=q-I1y8RpmXw ♫
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Comme la majorité des internautes a crée la même liste, je n'ai pas besoin de nommer explicitement la mienne.
Créée
le 2 déc. 2014
Critique lue 320 fois
4 j'aime
2 commentaires
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