Incroyable de voir que Jason Blum, et donc Blumhouse, sort ses pires Found footage en salles mais des films plus fréquentable en DTV. C’est encore le cas avec Intruders…
Imaginez la pire des situations : une femme est chez elle, et elle se fait cambrioler. Il lui suffit de trouver le moyen de sortir me direz vous, mais si elle est agoraphobe ? Bah ça devient tout de suite plus compliqué. Mais si en plus la proie devient chasseuse…
C’est là le point de départ de ce film loin d’être bête même si, une fois passé ce concept de départ, il peine à trouver une issue à son histoire. Il finit par trouver une piste intéressante qui pose des questionnements moraux mais ne les exploite pas à fond et se termine en déception. Dommage car pour le reste, de la mise en scéne au rythme et au casting, tout était maîtrisé.
Pas de quoi se plaindre cependant, ça dure une heure 30 et on ne s’ennuie pas pendant ce temps là. On est juste un peu sceptique quant à la trounure que prend l’histoire. Malgré tout, je vous conseille d’y jeter un oeil à l’occasion car s’il a bonne presse, le film a un succés beaucoup plus mitigé auprés du public, ce qui s’expliquer par ce dernier retournement.