Aujourd'hui mardi 05/09/2023, J'ai fini par regarder le film "ELBISREVERRI" Je laisse ma critique d'origine.


Gaspar Noé est passé maître dans l'art de nous plonger dans le monde glauque et malsain des perversions humaines les plus crades. Il connait bien les cheminements tortueux de ces esprits malades.

Le film se déroule par séquences en les passant à l'envers, la dernière est la première à l'écran et la première clôt le film pour bien nous faire toucher du doigt l'irréparable de la situation. Elle est irréversible.

C'est la nuit. Dans une chambre, au dessus d'une boite de nuit, un homme (Philippe Nahon) raconte à un autre homme comment il a fait de la prison après avoir couché (euphémisme) avec sa fille.

la lumière d'un gyrophare d'une ambulance et d'une voiture de police illuminent de bleu la chambre miteuse des 2 individus.

En bas Marcus (Vincent Cassel) bien amoché est embarqué dans une ambulance. Pierre (Albert Dupontel) est embarqué par les condés, menottes derrière le dos. Un homme qui s'avérera être le ténia (Joe Prestia) sourit, sarcastique et moqueur.

Pierre frappe à mort, à coup d'extincteur un gus qui se trouvait dans cette boite, le rectum, une boite homo SM. Marcus (Vincent Cassel) se fait déboiter le bras. Dans une interview Dupontel dira qu'il avait eu du mal lors de la scène de l'extincteur lui qui n'est pas violent de nature;

C'est une plongée dans les eaux poisseuses et sales de la nuit, un monde interlope où règnent la faune et les naufragés de la nuit. à la recherche d'un homme surnommé le ténia..

Marcus, le compagnon d'Alex (Monica Bellucci), et Pierre son ex partent en chasse, ils sont avides de vengeance.

Alex est emmenée en ambulance dans le coma, le visage tuméfié, méconnaissable.

Dans un tunnel rougeoyant un inconnu, le ténia, la viole pendant de longues minutes. Un homme est témoin du viol à l'entrée du tunnel, il rebrousse chemin. Après l'avoir violée le ténia lui fracasse la tête contre le sol et lui donne de violents coups de pieds. Sordide et bestial.

Alex quitte une soirée où sont présents Marcus et Pierre. C'était une belle soirée entre gens de bonne compagnie.

Lors d'une belle journée ensoleillée elle fait un test de grossesse. Elle est enceinte. Elle sourit, elle est heureuse. Un enfant va naitre.

J'avais un énorme à priori sur ce film, tant et si bien que j'avais donné mon avis sans l'avoir vu, juste en lisant les critiques sur le site. Je ne dirai pas que c'était une démarche ridicule mais plutôt l'expression d'un ressenti violemment troublant (voir ma critique avant visionnage ci-dessous)

Ce qui m'avait le plus révulsé c'était ce viol sans fin, le nom de la boite et le pseudo du violeur, ce nuisible. Ténia, rectum, sodomie, viol. J'avoue que j'éprouvais une certaine aversion envers Gaspar Noé et son film. Qu'il veuille bien m'excuser.

Noé exorcise les transgressions, les démons intérieurs des hommes. Il nous montre jusqu'à la nausée le viol dans toute son horreur, la violence dans toute sa folie car c'est un film ultra-violent, peut-être le plus violent que j'ai vu.


Critique avant visionnage.

Intro : à propos de "sodomites" un autre chef d'œuvre du Gaspard : "Tain vois les titres du bonhomme !" Bon vu le niveau j'ai droit à ma vanne que je m'octroie moi-même, le Gaspard l'a une tête d'ovule fermentée dans du lactose.
J'ai écouté son interview sur le site il reconnait sans scrupule qu'il prend "son" public pour des daubes. Sans dec' Oui, oui quand il parle du stroboscope il dit (de mémoire) "et vas y que je te leur met 3 minutes de stroboscope vert, rouge et ils sont contents" Un peu plus loin le v'là qu'il te parle de cinéma comme d'autres de Mir vaisselle qui lubrifie mieux que Pec citron. Un produit qu'il faut fourguer à ces veaux de spectateurs comme l'aurait dit le planqué de Londres. Le pognon d'abord comme l'aurait rimaillé le pipoteur moustachu de Sète. Ah mais pour ça je lui reconnais du mérite, du coup il est monté d'un demi cran dans mon estime mais bon il part de bien profond, profond quand même. Non, non, je reconnais il est fort le bestiau, l'a de l'entrejambe mais c'est insuffisant pour faire du cinéma..
Pfff avec un gus comac suis obligé de déborder, désolé. Après pour apnéïser à son niveau, nan, pas possible...
Développement Irréversible (mais avant l'intro)
Dégoûtamment pervers. Le pire de tous les pires films. Honnêtement Je ne l'ai pas vu et je ne le verrai jamais, je ne peux ajouter à la douleur de la lecture celle des images. Je n'ai pas non plus envie de rapporter du fric à ce mec ni de perdre mon temps avec lui (hormis cette modeste critique pour dire non, tu ne passeras pas par moi) mais je ne m'interdis pas dans un futur lointain de le visionner.
De ce que j'en ai lu, critiques, statuts, synopsis, résumés c'est vraiment à gerber. Rien que cette lecture m'a retourné l'estomac. Le gus qui a réalisé cette infection est un grand malade. Toutes les perversions, ou presque y sont présentées. Viol, infanticide, SM, ténia, le rectum, tortures, supplices, crimes, violences, lâcheté crasse... je pense qu'on ne peut pas faire pire et quand on a une concurrence aussi féroce dans la perversité avec des films comme "Salo" "la grande bouffe" ou encore "les nuits fauves" c'est un exploit qu'il faut souligner.
C'est avec douleur que je note que des acteurs que j'aime bien, Monica Bellucci, Vincent Cassel et Albert Dupontel se commettent dans ce cloaque merdeux.
Après ne vous méprenez pas je ne me fâcherais pas avec celles et ceux qui ont apprécié, ça serait faire trop d'honneur à ce film et puis chacun sa sensibilité, la mienne ne peut supporter ça. Conclusion : Et le Gaspard l'a de la suite dans les idées, et vas y qu'il nous ressort "Irréversible" à l'endroit et en intégral en plus ! Parce que à l'envers il avait pas tout mis, au cas où on aurait pas compris qu'il n'y a rien à comprendre.

Daziel
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le 21 sept. 2023

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