Doux Jesus, je crois que je suis tombé amoureux de Viggo Mortensen plus beau que jamais dans son désespoir. Une épopée où l'on ne rencontre que du bleu du rouge et du vert, des amoureux qui ne parlent pas la même langue, un père à la recherche de sa fille qui fatigue mais ne cède jamais. La caméra est fixe la majeure partie du temps, les plans sont travaillés comme un tableau, on y voit un vrai travail de composition. Là encore, une esthétique surréaliste et parfaite dans un format de vignette, comme si on regardait une bande dessinée, on pourrait le croire tourné en studio tellement c'est beau. Jauja, une sorte de Lucky Luke danois sans musique sauf au moment d'aller dormir, dormir, ou le moment où ce qui nous entoure devient de la matière à rêve.