Johnny English - Le retour par Critique-film
Johnny English, le retour débarque sur les écrans français en 2011 avec un budget bien plus important dans le but de toucher un public très large. C'est bien, mais on regrette que le scénario soit resté très bateau. En effet, tout est prévisible et loin d'être original. L'entame est longue et le passage dans lequel Johnny English se retrouve en Asie pour effectuer une préparation physique est piqué à plusieurs films (on pense notamment au Batman Begins de Nolan). On a donc l'impression d'assister à du vu et revu dès le départ.
Heureusement, la suite est plus réussie et dynamique. Rowan Atkinson en fait des tonnes et les fans seront bien contents de retrouver la star anglaise de la comédie. Entre mimiques, grimaces et cascades en tout genre, on rit beaucoup. Le comédien a d'ailleurs participé à toutes les scènes de cascades et, on le voit à l'écran, il s'est amusé. On a donc un film grand spectacle accompagné de sa bonne dose de surenchère que l'on voyait arriver de loin, des clichés et encore des clichés, mais on passe un agréable moment en famille. J'irais même jusqu'à dire qu'il est mieux que le premier opus.
Coté seconds rôles, certains seront déçus de ne pas retrouver la belle Natalie Imbruglia dans le casting. Elle est ici remplacée par Gillian Anderson, qui n'est autre que... Scully de X-files ! Assez extraordinaire de la retrouver dans une comédie, même si elle a encore du mal à décoller de son personnage frigide. Mais ce duo improbable fonctionne finalement très bien.
Pour finir, il faut préciser qu'on ne sera pas déçu du tout par la réalisation : le film a été tourné aux 4 coins du monde et les paysages et décors impressionnants et magnifiques ont été exploités à fond pour le plus grand plaisir des yeux. La photographie est quant à elle soignée, chose à laquelle on ne s'attendait forcément de la part d'un tel film, c'est très sympa.
Bilan : Avec son gros budget, Johnny English, le retour est une bonne comédie familiale dynamique qui échappe de peu (mais qui échappe quand même) à la suite ratée à laquelle on s'attendait. On rit pendant 1h30 et en prime, on a droit à une réalisation soignée jusque dans le moindre détail. Petit malus pour le scénario simplet.