Le grand jeu

1996: Alex en vacances sur une plage trouve une boîte de jeu qu'il ramène chez lui. Il débute la partie.
20 ans plus tard, Spencer Brittany, Fridge et Ruth, 4 lycéens en retenue dans le même collège doivent débarrasser des objets encombrants. Lorsqu'ils trouvent une boîte de jeu avec une console, ils ne se doutent pas qu'ils viennent de débuter une partie de Jumanji avec la mission de trouver un diamant. Chacun se retrouve dans la peau d'un adulte et une aide extérieure serait la bienvenue.
Dans la jungle, tu attendras. Un 5 ou un 8 te délivrera. Cette réplique prononcée par Alan Parish ne peut que rester en mémoire à quiconque a vu le film de Joe Johnston. L'idée d'un nouveau film suscita comme première réflexion: pitié pas un reboot. Et dès la séquence d'ouverture et cette plage envahie bien malgré elle, l'on comprend de suite que c'est bien une continuité qui nous est proposée.
Et autant la nostalgie des personnages du film de Johnston pouvait constituer un point faible, autant l'idée de les remplacer par cinq profils bien différents et de n'y inclure qu'un seul lien entre les deux versions s'avère être efficace.
D'un point de vue objectif, cette génération geek n'a pas la sagesse de ses aïeux mais la confrontation générationelle suggérée s'avère assez efficace et voir Jack Black dans son personnage de jeu est assez jubilatoire.
Un divertissement qui se laisse tout a fait voir