Bullshit World

Ce film regroupe toutes les déceptions auxquelles je m'attendais, les bandes annonces et les scénarios qui avaient fuités sur le net quelques mois au par avant m'avais mis sur la piste, mais un dimanche soir, la curiosité l'a emporté sur le préjugé.

En effet je savais plus moins à quoi m'attendre en allant voir ce film, mais secrètement j’espérai être surpris, surpris comme certaines grosse prod avaient réussi dernièrement (pas beaucoup il en convient). Mais l'enthousiasme est très vite retombé comme un soufflé, car ce film rassemble un nombre incalculable de problèmes, mais tous les expliciter prendrai un dizaine de pages, et la vie est trop courte, donc je vais me concentrer sur les point les plus importants.

Un bref résumé est de rigueur, Donc le film se passe 20 ans plus tard, le parc renait de ses cendres 100 fois plus moderne que le premier. On suit 2 enfants qui sont envoyés par leurs parents dans le parc car leurs tante est la directrice de celui-ci. Pour épater un public blasé des dinosaures et toujours dans la demande de plus terrifiant, les scientifiques créent un dinosaure génétiquement modifiés plus intelligent, plus grand, plus sadique. Bien évidemment, celui-ci s'en fuit semant le terreur dans le parc, et le tout est de l'arrêter avant le massacre des 22.000 visiteurs.

Un des points négatifs de ce film est l'omniprésence de clichés cinématographique, il y en a partout, tout le temps. Le film s'enferme alors dans une caricature de lui même donnant l'impression d'avoir été vu et revue sauf qu'on aurait remplacé les zombies, les monstres ou les tueurs par de méchants dinos. Le traitement des personnages est archétypal au possible, les personnages ne sont pas attachant et le jeux des acteurs est lisse et tiède.

Autre problème, le manque de création d'empathie des personnages du film. On ne s'attache à personne, la mort d'aucun des personnages n'est touchante qu'ils soient centraux comme le propriétaire du parc ou très secondaire comme les visiteurs. Ceci étant surement dû au manque de profondeur des personnages, je pense notamment à Chris Pratt, qui, pendant la première partie du film est blagueur et dépeint un personnage immature et beau parleur et finit par laisser place à personnage sérieux et plat.

Les animaux ne sont pas épargnés, la dernière heure du film montre des dinosaures mourir a tour de bras, que ce soient les raptors qui explosent au lance roquette ou les Ptérodactyle qui se font abattre en plein vol. Ça en deviendrait presque insupportable car même si ceux-ci sont éteint depuis 66 millions d'années, ils restent néanmoins des animaux au yeux du publique !
Le message du premier Jurassic Park, à savoir notre impuissance face à la nature et son respect, est alors ici complétement ignoré (souvenons nous comment John Hammond hurle lorsqu'il entend des coups de feux qui pourrait toucher ses dinosaures).

Mon autre soucis est un peu similaire au développement des personnages car il s’agit de l'iconisation de ceux-ci. Je vais me concentrer ici sur les dinosaures important au récit, comme par exemple la manière dont l'Indominus nous est présenté par rapport à celle du T-rex dans le premier volet. En effet peu de spectateurs devaient savoir ce à quoi ressemblait un tyrannosaure en 1993 comme nous ne savions pas à quoi ressemblerait l'Indominus, et pourtant là ou le monstre du premier volet arrivait par touches succincte après presque une heure de film de manière époustouflante, celui de Jurassic World arrive presque tout de suite en défonçant un mur et en se montrant au grand jour en pleine attaque ne laissant aucune place à l'imagination ou à la subtilité. Or l'iconisation est primordiale si l'ont veut se souvenir au fil des années des personnages.

Dernier point négatif serait à l'évidence la fin, ce mélange what the fuckesque au possible de bagarre de dinosaures et d'arrivées de raptors sur fond de musique héroïque s'entraidant pour tuer le méchant dinosaures dans un marasme scénaristique sans fin.

Tout dans ce film n'est évidemment pas à jeter, le park est magnifiquement imaginé, certaine scène restent elles aussi assez efficace, notamment celle du T-rex qui sort de son enclos ou les yeux sont visible avant le reste de la silhouette, ou les caméras fixées sur les têtes des raptors qui retransmettent toutes la tête de Pratt, comprenant ainsi qu'il devient la cible de ceux-ci.
La musique de Giacchino reste comme toujours superbe et de bon ton.
Mais c'est, en tous cas à mes yeux de fan du premier film et du travail de Spielberg, un ratage plus sur la forme que sur le fond. J’espère sincèrement que la/les suite(s) ne seront pas plus décevante que celui-ci.

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