La semaine dernière signait la sortie du tant attendu « Jusqu’à la garde », premier film du réalisateur français Xavier Legrand.
Contre mon gré j’ai dû attendre une semaine avant de pouvoir voir ce film en salle.
Je sors du cinéma, mes jambes et mes mains tremblent encore de panique, de terreur et d’un sentiment que quelque chose vient de se passer sur ce petit écran. À la sortie, je me lève de mon siège pour étudier le visage des personnes qui étaient présentes dans la salle : En voyant toutes ces expressions je me dis qu’un film avait rarement marqué un visage à ce point.
Parlons maintenant du film, 1h33 d’une pellicule qui se frotte au monde des chefs d’œuvres, 1h33 où tous les acteurs montrent un talent inébranlable qui subtilement portent ce film grâce aux dialogues et émotions qui traversent l’écran pour venir nous frapper au cœur et à l’estomac.
La tension du film dépasse toutes nos attentes, on est accroché de la première partie à la dernière seconde, souffle coupé.
Par sa mise en scène et son image froide et glaçante, ce film nous dévoile l’asphyxiante réalité des violences conjugales et de l’éclatement familial. On est marqué par là réalisme et la proximité qu’on arrive à avoir avec les personnages dans les scènes les plus chaotiques du film.
Je recommande donc vivement de voir ce véritable bijou du cinéma français qui ne vous laissera pas indemne.