Drag Me to Hell. Depuis le temps que l'on m'en parle, il était temps de le voir. C'est désormais chose faite, et malgré le fait que j'adore Raimi pour ses incroyables Evil Dead, et sa trilogie sur Spidey ( juste parce que ça parle de Spiderman.), je dois avouer que le film est typé pour le spectateur lambda, mais trop barré pour le spectateur exigeant. Résultat ? On ne sait pas sur quel pied danser et au final, c'est décevant.
L'histoire est des plus banales : Une jeune femme, une carrière en devenir, un copain qui va l'épouser, mais un jour, elle fait chier mamie gitane et ses petits copains de l'enfer et là, c'est le drame. Les twists sont dérisoirement décelables dès le départ du film et du coup, tout les effets scénaristiques tombent à l'eau.
La peur, car Raimi fait bien de l'horreur, mais, comme à son habitude, il nous propose quelques scènes plutôt dégoûtantes, quelques "sursauts" bien placés, mais encore, rien de bien surprenant.
L'humour, car oui, si on regarde un film de l'oncle Sam (je ne suis pas fier de ma blague, là...), c'est bien pour son savant mélange entre humour et horreur qui laisse souvent perplexe devant le fait que l'on ne sache pas s'il faut réellement rire, tant les situations sont ambiguës. Le cas ici aussi, les scènes placées pour faire rire le spectateur sont grossièrement amenée (bon, okay, j'ai ri quand l'inconnu danse pendant la confrontation avec Lamia.).
En somme, Drag me to Hell n'est pas mauvais, mais il n'a rien d'exceptionnel. Il fera peur à ceux qui aiment les histoires plutôt simples et les films pas trop difficiles et il fera rire ceux qui le même humour décalé que peut l'avoir Sam Raimi. Bon petit film, bien sympa entre copains ou pour une envie de quelques frissons.