Kaboom
6.2
Kaboom

Film de Gregg Araki (2010)

Un pseudo Jared Leto qui oscille entre homosexualité et hétérosexualité, préoccupation d'ados qui ne pensent qu'à ça, et un beau jour tout ce beau monde est sujet à des hallucinations et phénomènes étranges. Bon…pas que le scénario m'enchante mais ça aurait pu me faire mettre la moyenne.
Sauf que non.

Je vais essayer de m'étendre un peu sur les bons points du film : il y a une certaine recherche d'esthétisme et ça c'est pas mal comme volonté. Des plans à la lumière bleue sur l'arrière plan et le personnage éclairé avec une lumière légèrement chaude, le contraste est sympa, ça fait de belles images. Sauf qu'elles sont un peu trop rares à mon gout, ça aurait pu rehausser la qualité de l'ensemble. Mais cette technique est tellement mal exploitée qu'on sent une incertitude de la part de la réalisation, ça ne met pas en confiance. Et c'est dommage ça aurait pu être une vraie force.

L'autre bon point, le premier quart d'heure environ qui nous embarque dans un truc étrange, parfois un peu psychédélique, ça partait vraiment bien avant qu'on se retrouve à voir tout le monde coucher avec tout le monde à la mode Teen Movie Américain Super Naze.

Et puis on a tout le milieu du film sans intérêt. Plat. Après un début en fanfare qui fait bien accrocher, tout retombe dans une tristesse et un ennui profond. Les hallucinations et le côté fantastique part totalement en live, les effets spéciaux sont en plus de ça très mauvais.
Alors on attend la fin patiemment pour voir ou ça mène toute cette histoire bizarre. Le reste du film perd en justesse, les bons plans se perdent de plus en plus, finalement ce film aurait mérité d'être un court métrage d'un quart d'heure, il aurait été bien plus efficace.

Et là, la fin...et c'est le drame. J'ai vérifié si ce n'était pas Shyamalan au scénario (c'est pour dire)…parce que cette fin aurait pu être écrite par lui. Sérieusement ?!
On se pose pas de question, normal, tout le monde à un super pouvoir attrapé par on ne sait pas trop quoi, les hallucinations n'en étaient pas finalement. Et puis le père du héros c'est un chef de clan genre secte et Smith doit sauver le monde sinon la planète explose…
WTF ?!
Alors oui ça se la joue métaphorique mais c'est tellement mal foutu...

Une fin bien absurde, peut être à prendre au quinzième degré alors, mais dans ce cas se serait tout le film à prendre à ce degré là ? Bref, ça me laisse perplexe. Quand je pense qu'il y a tellement de bons petits films qui ne sortent pas des cinéma d'art et d'essai et que ce genre de trucs à le droit aux plus grandes salles et au large public…Ô monde cruel.
Wilane
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le 13 mars 2013

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Wilane

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