Soyons honnêtes dès le départ, je pense que tout le monde sera d’accord pour dire qu’en allant voir un film avec un tel titre, on attend d’être un minimum grisé. Personnellement, je dois avouer que cela n’a pas trop mal marché. La réalisatrice a pris pour partie d’adopter un angle assez sage, où l’eros est avant tout sensualisé dans une esthétique assez prude, mais personnellement je trouve cela assez pertinent en fin de compte car après tout c’est celui qui colle le plus à l’idée qu’on se fait de la sensualité à l’indienne. Mais bon, l’atout maitre de cette démarche est aussi la présence de la belle Indira Varma. Me concernant, c’est elle qui m’a permis de permutter progressivement de l’envie d’être charmé au discours lié au pouvoir de la femme par la sensualité. Personnellement, j’ai aimé être ainsi orienté vers un tel propos, ce qui fait qu’au final, je garde un bon souvenir d’un film qui, par son seul titre, aurait pu être très casse-gueule…