Killing Zoe
5.8
Killing Zoe

Film de Roger Avary (1993)

Killing Zoe est pas super original, le braquage d'une banque bon on est sur de la zone de confort mais le plus important à noter au-delà et à la place de ceci, je pense, c'est la singularité frappante de ce projet, le charme qui s'en dégage, le sentiment d'être en face d'un film inconoclaste
Le flm s'inscrit directement dans la folle ascension début 90's d'une troupe de petits gars composée de Lawrence Bender, Robert Rodriguez, Quentin Tarantino et celui qui nous intéresse: Roger Avary. Roger Avary rencontre Quentin dans un videoclub et quelques années seulement suffiront pour que les deux compères se mettent à bosser ensemble. A deux ils co-écrivent True Romance et Reservoir Dogs puis tablent sur Pulp Fiction. Là c'est la folie et en même temps Roger Avary fort de cette confiance qu'il a développé avec ses potes se lance dans l'élaboration de Killing Zoe. Cette fois-ci seul à bord, le coco se fait produire par sa bande et reprend Eric Stoltz laissé en dealer dans Pulp Fiction pour ici un rôle de ricain qui débarque à Paris retrouver son pote d'enfance et donc braquer cette foutue banque. Sur sa route il va croiser la mimi Julie Delpy et ses jolis petits tétons qui me donnent envie de regarder le triptyque Before de Linklater pour continuer de contempler sa beauté naturelle et sa classe française inégalable. (En terme de frenchie connue aux States, rhabille toi Marion !)
Mais tout se passe évidemment mal dans la banque et on a le droit aux habituels otages qui se font dézinguer par les lunatics bras droit du boss Jean Hugues Anglade méconaissable à ses débuts. Plein d'énergie et complètement chtarbé, il est parfait dans le rôle.
Bref. Je pourrais digresser pendant 10 ans. En résumé un film empreint des années 90 qui capte cette ambiance si particulière de Paris comme Irréversible de Noé le faisait de son côté. Des performances complémentaires et déchaînées. Avary prône une totale liberté de création mais n'est pas Quentin qui veut. Et ça se sent sur la mise en scène un peu bancale et qui manque de consistance. Pas évident de passer du stylo à la caméra pour la première fois. Quelques années plus tard le bonhomme remontera pourtant le niveau avec Rules of Attraction et une nouvelle fois collaborera avec un bombe atomique nommée Shannyn Sossamon.


Killing Zoe promet beaucoup mais peu de satisfaction au bout si on en attend énormément comme moi, quelque peu dommage mais dans le cadre d'un film expérimental et d'un délire perso qui reste tout de même mineur, c'est de la bonne came et ça se mange sans se plaindre.

Théo_Da_Costa
6
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le 2 mars 2017

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Théo_Da_Costa

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