Deux partisans russes, à la recherche de vivres pour leur petite troupe, sont capturés par les allemands et entraînent dans leur détention trois villageois. Retour au noir et blanc pour le film considéré comme le chef d'oeuvre de Larisa Shepitko. La mise en scène est cette fois bien plus sobre et classique mais l'intensité psychologique de L'ascension et notamment sa dernière partie à la symbolique christique évidente est d'une puissance remarquable. Au-delà de son scénario, loin d'être original, Larisa Shepitko montre ce qu'être un(e) grand(e) cinéaste signifie. Elle a sa place, malgré sa courte carrière, dans le panthéon des réalisateurs et pas seulement soviétiques.

Cinephile-doux
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le 3 sept. 2019

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