You Don't Become a Hero By Being Normal !
4 ans après nous avoir livré le merveilleux "Coraline", les studios Laika nous remettent le couvert pour une nouvelle aventure.
Le film raconte l'histoire de Norman Babcock, un petit garçon qui possède un don particulier : il peut parler aux morts. Evidement, personne ne le croit (pas même sa famille) et à cause de cette rumeur, les gens le voient comme un cinglé et Norman se retrouve ainsi bouc émissaire des élèves de son école. Notre phénomène n'a donc vraiment pas la vie facile... Seulement, voilà ! Une terrible malédiction va se réenclencher et Norman est le seul qui peut sauver la ville d'une invasion de zombies.
Un petit résumé et le ton est lancé !
Entre nous, ce film n'est pas exempt de défauts. Comme bien d'autres critiques l'ont fait remarquer, il y a, en effet, un petit essoufflement vers le milieu du film. Certains personnages, et je souligne bien le mot "certains", sont parfois lourdingues. Notez que c'est peut-être la V.F qui fait ça, car quand on regarde le film en V.O, Alvin est tout de suite bien plus drôle.
Tant qu'on parle des personnages, on en retrouve ici une panoplie bien connue dans les films d'animations en général : le héros qui-n'est-pas-aimé-au-départ-puis-qui-arrive-à-se-faire-accepter, le grand benêt, le copain rondouillard du héros, la grande soeur qui est une vraie peste et la petite brute stupide typique des écoles.
Mais bon.
Au final, ce film m'a attendri. Norman, en fait.
C'est aussi simple que ça.
Je suis séduite par le sujet, l'atmosphère, les fantômes, les zombies, le fait que ce soit fait en Stop-Motion, etc.
Pour le petit creux en fin de film, don't worry, l'intrigue reprend son envol à partir du moment où Norman décide d'aller parler à la fameuse sorcière. S'ensuit alors l'une des plus belles scènes du long-métrage, autant esthétiquement qu'émotionnellement parlant.
Comme toujours avec ce genre de films, je dis aux personnes les plus réfractaires que même si c'est pas leur style habituel, ça vaut quand même la peine de le voir, ne fût-ce que pour le travail titanesque qu'il y a derrière.
(-Spoiler : Un petit détail dans la morale de fin que j'ai aimé, c'est que la fillette ne pardonne pas à ses bourreaux ce qu'ils ont fait mais comprend que la vengeance ne l'aide pas. C'est avec des mots, en en parlant avec quelqu'un qui la comprend qu'elle finira par trouver la paix intérieure et se réconcilier avec elle-même. Dans la même veine ; Norman, avant d'aller trouver la sorcière, comprend de son côté que ce que faisait son oncle n'était pas la meilleure des solutions (chaque année, aller endormir l'enfant avec une histoire = cela ne réglait absolument pas le problème et la malédiction persistait).
Bref :
J'en redemande !
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