Bien que le film soit tiré d'une histoire vraie, à savoir un patient sorti de sa léthargie grâce à un traitement miracle d'un docteur débutant, j'avoue m'y être ennuyé.
Si Robin Williams reste d'une grande sobriété, dans un rôle sérieux, en tant que docteur contre qui tout se dresse, j'avoue que la prestation de Robert De Niro m'a quelque peu épaté.
Sur une performance très actor's studio d'un homme plongé dans un profond mutisme (de l'extérieur, on dirait un autiste), l'acteur se montre par moment touchant, surtout quand il reprend le contrôle sur lui-même, si j'ose dire, ainsi que dans ses rapports avec sa mère.
Pour l'anecdote, l'espace d'un plan, on peut apercevoir le chevelu Vin Diesel, dont ce fut le premier rôle (et non crédité) au cinéma.
Avec tout ça, le film aurait pu me plaire, mais il est noyé à mes yeux sous un déluge de pathos, et d'une musique larmoyante de Randy Newman, qui est présente de plus à 99 % du temps.
Il n'empêche que le sujet est passionnant, mais a-t-on besoin de chercher ainsi l'émotion ? Ne peut-elle pas juste provenir des images ?