A défaut de rugir avec enthousiasme, ce récit surprenant arbore une atmosphère réussie...

Traitant d’une histoire vraie, L’Ombre et la Proie de Stephen Hopkins est un récit d’aventure en Afrique, au cœur de la construction d’un pont qui sera le théâtre événements plutôt rares, voire même uniques…

Le scénario nous expose donc comme élément d’intrigue deux lions mangeurs d’hommes, chassant ensemble, et qui perturberont gravement la construction sous la direction de John Patterson, interprété par Val Kilmer.

On assiste alors à un récit nerveux et assez bien mené jusqu’à la première attaque et aux autres qui suivront, toutes des séquences tendue et pour le moins fascinante face à ces fameux lions pas comme les autres.

Bon, certes le tout n’est pas forcément transcendant, mais le film se laisse regarder et nous convainc à l’aide de son bon rythme mêlant scènes de carnages temps morts intelligents, durant lesquelles le pauvre Patterson se demande bien comment mettre fin à cette situation néfaste en tous points.

C’est alors la trame introduit le personnage de Remington, campé par un bon Michael Douglas et qui constitue donc la principale attraction du titre avec Val Kilmer, tout deux donnant lieu à une dernière partie de long-métrage très convaincante.

Pour conclure voilà un bon film sans nécessairement beaucoup de prétentions, mais qui aura eu le mérite d’aligner à l’écran deux grands noms du cinéma et de nous présenter une histoire originale et pour le moins terrifiante.