La révolte et l'impuissance.
Rah, chiasse.
De la même trempe que Fight Club, Edward Norton nous fait vibrer dans ce type de rôle tiraillé et violent, violenté.
La 25ème heure, on accroche de suite et on ne le lâche plus.
Cela fait déjà un moment que j'ai vu ce film mais je me rappelle encore très nettement du monologue d'Edward Norton dans les toilettes (voir le Blow Up d'ARTE sur "les toilettes au cinéma" pour avoir une idée), laisser sortir une immense rage et avoir la haine avec le personnage ! Mais mon Dieu quelle force de nous faire aller jusque là ! Je ne vis pas aux Etats-Unis, n'y aie jamais mis les pieds et là, j'y étais, j'avais la haine avec Monty et je le comprenais.
Le chien, la femme, les amis, le père, la ville. On s'attache à tous les personnages.
Ce film nous tient en haleine et il n'y a aucune raison de ne pas aimer, les dialogues sont bons, l'action est présente et certaines scènes marquent l'esprit, elles sont révoltantes et nous demeurons impuissants devant notre écran, face aux personnages qui s'aiment mais se tapent dessus.
La révolution, c'est ce que nous aimons. C'est une volonté de puissance.
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