Voir ce film, c'est revenir vingt ans en arrière, quand je me régalais de voir La bande à Picsou sur TF1. D'ailleurs, c'est un des rares dessins animés non japonais que je prenais plaisir à voir.
Mais je n'avais jamais vu le film, qu'on pourrait considérer comme un épisode long de la série. Seulement voilà, il a une genèse intéressante.

Bien que produit par les américains, c'est le premier film d'animation Disney a avoir été crée en France, sous la houlette des frères Brizzi, célèbres dessinateurs ayant entre autre officié dans les films Astérix.
De plus, c'est aussi le premier film d'animation Disney a être sorti en salles sans qu'il compte dans la longue lignée des titres plus "classieux", car il a été réalisé par la même équipe que celle de la série TV.
D'où le fait que l'animation soit parfois pauvre, ou que les dessins manquent de charme.
Quant à l'affiche, ne l'oublions pas, car elle a été dessinée par Drew Struzan, immense illustrateur qui travaillera par des dizaines de films avec des posters qui ont fait rêver (Retour vers le futur en tête).

Bon, pourquoi ai-je vu ce film aujourd'hui ?
C'est tout d'abord car j'ai joué à Duck Tales Remastered, splendide remake du jeu sorti sur Nes en 1990 (oui !), et que parmi les diverses musiques du jeu, on a le générique de début ! Donc, là, j'ai replongé, je suis allé louer à la médiathèque les bd sur la jeunesse de Picsou (formidables) et je me suis rematé quelques épisodes. Et puis, le hasard fait que je vois le film.

Pour les conditions, on se prépare du Banania, la casquette à l'envers, et la version française de circonstance, où l'on entend quelques voix bien connues comme Philippe Dumat (Picsou), Claude Chatal (Mamie Baba) ou alors Jean Topart (le méchant).

C'est donc avec un plaisir très simpliste que j'ai vu ce film, qui démarre comme un Indiana Jones, avec le recherche d'or par Picsou, pour se terminer à Canardville avec un génie improbable et un méchant.
Comme je le disais, il ne faut pas s'attendre à des moyens fabuleux ; c'est assez proche de la série TV, et c'est tout gentillet avec la présence de Riri, Fifi, Loulou et Zaza qui jouent un rôle dans l'histoire.

Donc, il faut apprécier ce pur plaisir régressif, et jouez à Duck Tales Remastered, ça vous rappellera plein de bons souvenirs !

Pour finir, tout comme le film, place au générique de fin :

(Refrain)
C'est le plus grand Boss de toute la ville
Picsou, Picsou
C'est le plus puissant de tout Canardville
Picsou, Picsou
Il vaut des milliards, en or, en dollards
Picsou (hou hou)
En suivant Fifi, Riri et Loulou (hou hou)
Nous entrerons dans la bande à Picsou

C'est le plus riche
(Foi de canard)
Le plus chiche
(Le plus roublard)
En suivant Fifi, Riri et Loulou
Nous entrerons dans la bande à Picsou (hou houh)
On ne veut plus claquer du bec chez nous (hou hou)
Nous voulons entrer dans la bande à Picsou

Et y a Zaza et l'aviateur Jones Flagada
Un savant extravagant : Géo Trouvetou
Mamie Baba la gouvernante
Et y a surtout tous ces fous de Rapetous (hou hou)
Om met des clous
Sous les roues
Et des bananes
Sous les pieds
De ceux qui voudraient
Nous coincer

(au Refrain)
Boubakar
6
Écrit par

Créée

le 22 sept. 2013

Critique lue 569 fois

3 j'aime

1 commentaire

Boubakar

Écrit par

Critique lue 569 fois

3
1

D'autres avis sur La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue

Du même critique

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

42 j'aime

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9