La Bataille de Solférino par Milady
La bataille de Solférino nous entraîne dans un tourbillon, une spirale, de reproches, de condamnations, d'insultes, de peurs (peur des autres, de la foule, de perdre ses enfants, de perdre le contrôle...).
La bataille de Solférino est un cri, que poussent les personnages et qui retenti de la sphère privée à la sphère publique.
Justine Triet parle de ses personnages comme des "paumés" et des "impurs". On retrouve cette impureté à la fois dans la forme et dans le fond.
De nombreuses séquences se déroulent dans la foule du 6 mai 2012 et pourtant le film n'en reste pas moins intime. Cette foule permet une contextualisation marqué de l'histoire, mais elle est également un coin de refuge pour les personnages qui viennent s'y cacher.
Dans le film, on parle mais on ne s'entend pas, on ne s'écoute pas. Alors on cri, et de plus en plus fort.
C'est d'ailleurs le seul moyen des deux petites filles de signaler leur mécontentement
Justine Triet à travers son film et ses personnages parle des vrais gens et de la vraie vie avec son lot de névroses et de cocasseries.
Une chose est sûre, devant ce film, on ne s'ennui pas et on rit beaucoup.