Revoir ce film maintenant, c’est faire une expérience déroutante. Tout paraît daté, mais ça passe. Tout paraît exagéré, mais ça passe. Tout paraît surfait, mais ça passe.
Le revoir c’est surtout à mon âge m’apercevoir que je m’intéresse plus aux aventures des parents qu’à celle de la fille.
Valant plus que la musique de Vladimir Cosma (très bien dosée au demeurant), ce film est la chronique d’une famille ne voyant pas que le temps passe et que sa fille n’est plus un bébé.
Le temps qui passe, est également symbolisé par la fantastique grand-mère pétaradante et branchée sur 100 000 volts en permanence.
Alors, oui, il y a des moments très nunuches, mais Pinoteau n’est pas Bergman.
Reste un film sympatoche à revoir avec ses gosses et observer à l’issue leur regard interrogatif sur ce qui nous a poussé à aimer ça un jour.