Visionné grâce à la très précieuse plateforme "Henri" (Langlois) de la Cinémathèque: Chef d'œuvre fondateur ;mais j'y ai préféré "Le double amour" 1925 du même Epstein. Des décors gigantesques, démesurés (Lubitch utilisera ce procédé) éclairés et photographiés magnifiquement par Pierre Kiefer -certaines images rappellent les tableaux et l'étrangeté d'Eugène Carrière-. Même si l'incendie final du château en carton-pâte semble naïf et dérisoire, des surimpressions, des transparences, des cadrages originaux, des flous artistiques, du vent dans les voiles ( parfois trop répétitifs) nous plongent dans une ambiance d'inquiétante étrangeté propre à Edgar Poe.
(Dans la nouvelle d'Edgar Poe, il s'agit de la sœur de Uscher et non de son épouse...)
Je trouve que Jean Debucourt a un jeu tout à fait moderne et Marguerite Gance ( l'épouse de) rappelle Marie Hélène Dasté.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Top 10 Films
Créée
le 21 janv. 2021
Critique lue 161 fois
6 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur La Chute de la maison Usher
Fier représentant de l’avant-garde française des années 20, Epstein est un novateur qui fait feu de tout bois, commençant par théoriser sur les mérites propres au cinéma avant de s’y essayer, que ce...
le 25 mars 2021
25 j'aime
2
Et oui, c'est muet, c'est long et c'est lent, mais franchement, il y a des plans tellement beaux, et des ralentis si poétiques... Et pis la maquette de la maison est trop mignonne :)
Par
le 22 févr. 2013
12 j'aime
2
Deux Nouvelles d’Edgar Poe ont inspiré le film : Le Portrait Ovale et la Chute de la Maison Usher, dans l’ordre chronologique. Dans la première nouvelle une jeune fille se meurt à mesure que son...
Par
le 12 janv. 2020
10 j'aime
6
Du même critique
L'auteur de "Quai des Brumes" et de "la Bandera", Pierre Mac Orlan signe ici le scénario de ce film qui n'arrive pas au niveau des deux premiers: La faute sans doute à Christian-Jaque qui donne...
Par
le 25 oct. 2021
8 j'aime
1
Une très bonne note pour ce film magnifique et pourtant, John Mills ne m'a pas encore une fois convaincu. Déjà, dans "Chaussure à son pied" du même et excellent David Lean, son personnage de...
Par
le 14 janv. 2022
7 j'aime
7
Ah !: cette scène hallucinante de la noyade ! et les 10 clignements d'yeux significatifs quand on lui conseille de devenir mère, et les coups de timbales implacables de la musique d'Alfred Newman, et...
Par
le 4 oct. 2023
6 j'aime
2
