Intéressant.


C'est surtout la beauté plastique qui fascine durant tout le film, surtout par rapport au budget assez modeste. De belles images, de beaux décors, une belle lumière, de belles couleurs... l'image est parfois un peu crade mais ça fonctionne malgré tout. Le découpage fonctionne assez bien aussi pour donner lieu à des moments de grâce parfois saisissants. Les acteurs sont impliqués : les personnages ne demandent pas un talent fou, il n'y a donc pas de performance particulièrement bluffante, n'empêche que chacun fait bien son boulot. Les morceaux de musique choisis sont adéquats.


L'histoire pourra convaincre moins facilement : on peut voir le film comme une série de courts-métrages avec des liens (thématiques ou bien l'impression, comme indiqué dans le résumé, qu'il s'agit de l'évolution d'un même personnage). Ce qui est surtout bien, c'est de voir que chaque segment marque une perte d'innocence, et c'est plutôt bien fait, bien amené. Ce n'est jamais génial, mais c'est touchant, il y a une dimension autobiographique palpable. Malheureusement l'ensemble est un poil trop long même si chaque histoire est intéressante.


Bref, "The loss of sexual innocence" est une belle expérience.


PS : y a des nanas à poil, des nanas avec poils je précise, et un black tout nu avec un petit zizi (ça change de ce que je vois habituellement dans les pornos)

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 11 oct. 2016

Critique lue 477 fois

4 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 477 fois

4

D'autres avis sur La Fin de l'innocence sexuelle

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55