
-tout le film, chaque personnage, le moindre, est filmé en super-très-gros-plan. Daney dirait que c'est un appauvrissement total de la grammaire des images. c'est comme vouloir écrire un texte avec que des adverbes, ou que des verbes, ou que des noms. c'est juste impossible, comment ne peut-on pas le voir que ça ne respirera jamais ? en même temps ça rappelle les séries télé cette façon de faire, comme si, aujourd'hui, chaque personnage devait être une espèce de dieu pour intéresser, exister, ou juste pour "être vu". c'est très très malsain d'en arriver là. en tous cas c'est profondément malade, gangrené